Présentation générale des Odonates de France

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Deliry C. [2025] – Présentation générale des Odonates de France - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 52034 du 11.02.2025. – odonates.net

France (Espèces)

Présentation générale des Odonates de France

L’odonatologie française tient une place très importante dans l’étude des Libellules y compris au niveau international.

Jusque récemment j’ai pensé que la plus ancienne Libellule à peu près déterminable de l’histoire odonatologique, se trouvait dans le Bréviaire de Belleville représentée par Jean Pucelle (…-1334) écrit vers 1323-26 et venait de France[1]. On y trouve un Calopteryx qu’on pourrait interpréter comme Calopteryx xanthostoma. Toutefois suite à de nouvelles lectures, c’est du côté de l’Asie dans un tableau de Qian Xuan (1235-1305)[2], probablement antérieur d’un siècle représentant un mâle de Rhyothemis fuliginosa originaire de Chine... mais rien d’autre.

Les magnifiques planches de Joris Hoefnagel (1542-1601) représentent une dizaine d’espèces françaises supplémentaires datant de 1575[3]. Leur qualité est exceptionnelle et sera inégalée pendant près de deux siècles. On trouve avec René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757) dans son ouvrage Des mouches à quatre aisles nommées Demoiselles paru en 1742[4], une histoire naturelle et étude de la biologie des Libellules qui viennent tout juste d’être rebaptisées sur nom latin Libellula par Carl Linnæus (1707-1778) en 1735[5]. Ces Insectes conservent toutefois le nom français de Demoiselles et le terme Libellule ne se trouve pas dans cette langue, pas avant la synthèse de Olivier (1756-1814) dont la partie concernant les Odonates est éditée en 1792[6]. La première synthèse, relativement succincte, sur les Odonates de France, se trouve dans la Faune de France (Acloque 1897[7]),préparée par Alexandre Acloque (1871-1941) où sont répertoriées 65 espèces ainsi que quelques autres de pays voisins. Le premier ouvrage « complet » paraît sous la plume de René Martin (1846-1925) en 1931[8]. On trouve encore des précisions sur les Odonates de France au sein d’ouvrages de dimension plus large (Robert 1958[9], Aguesse 1968[10]), mais ce n’est pas avant la synthèse fondatrice de Jean-Louis Dommanget que naît l’odonatologie moderne en France (Dommanget 1987[11]) et il n’y a pas eu de nouvelle synthèse spécifique d’un tel ordre jusqu’à l’édition en ligne de ce document début 2022 (Deliry 2022[12]), hormis le document très complet préparé sous la coordination de Pascal Dupont rédigé dans le cadre du premier Plan National d’Actions en faveur des Odonates en 2010[13] qui a été précédé par des ouvrages destinés plus particulièrement à la détermination et la présentation générale des espèces du pays (Grand & Boudot 2006[14], 2014, 2017, 2019). J’ai depuis amplement complété ce travail dont la première édition "ne comprenait que" 388 pages contre désormais ~576. Néanmoins le travail n’est pas terminé...

Rappelons qu’une des premières Libellules représentées et à peu près déterminable est un Calopteryx cf. xanthostoma représenté par Pucelle, aux alentours de 1323-26 dans le « Bréviaire de Belleville »[15]. Cette représentation est de toute évidence française. On trouve ensuite vers 1503-08 avec Bourdichon, plusieurs espèces enluminées dans les « Grandes Heures d’Anne de Bretagne »[16] avec Cordulegaster boltonii et Platetrum depressum notamment. Rondelet (1558)[17] dans son « Histoire entière des Poissons » introduit le mot Libella fluviatilis pour les larves de nos Insectes. Il parle ensuite de ceux-ci comme des Mouches d’eau douce pour ce qui est des imagos. Les magnifiques planches d’Hoefnagel (1575)[18] ajoutent sans les nommer à nos espèces, Aeshna cyanea, Simaeschna colubercula[19], Sympetrum depressiusculum, Calopteryx virgo, Calopteryx splendens, Sympecma fusca, Sympetrum pedemontanum et Orthetrum brunneum. Ces Insectes sont présentés parmi les Mouches ou Muscas. Une illustration de Brachytron pratense faite par en 1590[20] provient probablement aussi de France. Le mot Libellula, diminutif du nom donné près de deux siècles auparavant par Rondelet (1558)[21], à savoir Libella, est une invention de Linnaeus dans sa première édition du « Systema Naturae » parue en 1735[22]. Dans son troisième mémoire paru en 1738[23], de Réaumur présente une illustration précoce d’Onychogomphus forcipatus, une femelle (♀). C’est en 1742[24] que paraît son onzième mémoire, fondation de l’odonatologie moderne : « Des mouches à quatre aisles nommées Demoiselles ». Cet ouvrage qui présente les comportements et la biologie des Odonates sera sans équivalent avant le début du XXe siècle. On y trouve représentées quelques nouvelles espèces de France comme Coenagrion puella, Aeshna grandis ou Libellula quadrimaculata. Platetrum depressum est une espèce indiquée - sans nom particulier - à Paris (il s’agit à ma connaissance de la première mention française d’Odonates qui soit localisée, avec une autre, justement à Réaumur, située en Vendée).

C’est la dixième édition du « Systema Naturae » de Linnaeus parue en 1758[25] qui comprend les premières descriptions retenues officiellement pour les Libellules. Très rapidement à la suite, en 1762[26], Geoffroy rédige une des toutes premières odonatofaunes régionales, elle est française : « Histoire abrégée des insectesx qui se trouvent aux environs de Paris ». L’auteur, bien que connaissant, au moins partiellement, la notion de noms scientifiques, n’applique pas la méthode de Linnaeus de manière concrète. Il faut attendre la réécriture de son ouvrage par de Fourcroy en 1785[27] pour disposer alors de noms adéquates. Ces auteurs introduisent plusieurs synonymes, mais surtout ajoutent à la Science, Libellula cecilia Geoffroy in de Fourcroy, 1785 (la Cécile), soit Ophiogomphus cecilia et un nom maladroitement oublié, Libellula victoria Geoffroy in de Fourcroy, 1785 (nomen oblitum) qui concerne Crocothemis erythraea dont la description officielle retenue ne datera que de 1832[28]. Geoffroy est donc le premier scientifique à décrire des Libellules après Linnaeus en 1758, mais il faut attendre 1785 (op. cit.) pour que ses descriptions soient concrétisées par de véritables noms scientifiques. L’odonatologie est par la suite surtout anglaise, germanique, italienne, suisse voire russe, norvégienne... ou exotique.

L’ouvrage rédigé par de Villers (1789)[29] reprend la méthode de Linné. Il présente une liste relativement complète des Libellules connues à son époque en Europe et se caractérise par l’adjonction de noms français basés sur des prénoms de femmes et quelques indications de la région de Lyon, du sud de la France ou de la Bresse. Il reprend avec une bonne rigueur les espèces décrites par ses contemporains. Il ajoute par jeu de synonymies de nouvelles espèces pour la France : Leucorrhinia caudalis sous Libellula triedra, Leucorrhinia pectoralis sous Libellula rubicunda, Sympetrum striolatum sous Libellula variegata, Orthetrum cancellatum sous Libellula frumenti, Orthetrum albistylum sous Libellula cancellata, Platycnemis pennipes sous Libellula albidella et il donne aussi Sympetrum sanguineum (Libellula sanguinea), Sympetrum vulgatum (Libellula vulgata), etc. Il décrit une nouvelle espèce avec Libellula tenella qui correspond à Ceriagrion tenellum (de Villers, 1789) connue en Europe et en France. Une de ses planches représente une femelle de Calopteryx haemorrhoidalis (voir plus bas). Au terme de cet ouvrage, on connaît un peut plus d’une trentaine d’espèces en France.

🔍 - Planche de C. de Villers (1789) – annotée – représentant Libellula quadrimaculata et une ♀ de Calopteryx haemorrhoidali (présentée par l’auteur sous Libellula virgo), cette dernière provient probablement dans la région lyonnaise

La première zoonymie à peu près complète en langue française se trouve chez Olivier (1792)[30] qui tente dans son ouvrage sur les Insectes, de reprendre la totalité des espèces de Libellules connues dans le Monde à son époque. Il attribue à chaque espèce un nom français « standard », à savoir un nom qui n’est pas le prénom d’une jeune femme. Par ailleurs cet auteur inaugure l’utilisation du mot « Libellule » en français.

Le second ouvrage qui concerne les Odonates de la région parisienne se trouve sous la plume de Walckenaer (1802)[31]. Cet auteur complète les noms français des Libellules. Fait méconnu, c’est Latreille (1804)[32] qui décrit pour la première fois la famille des Libellulidés. Cette famille est le plus souvent attribuée à des auteurs postérieurs, "à mon sens par erreur". Nous avons donc les Libellulidae Latreille, 1804. Cet auteur décrit dans le volume suivant de ses ouvrages, Aeshna mixta Latreille, 1805[33], une espèce déjà clairement présentée sous Libellula colubercula par Harris (1780)[34].

Les premières odonatofaunes européennes sont publiées en 1825, indépendamment par Vander Linden[35] et de Charpentier[36]. Ces deux auteurs décrivent plusieurs nouvelles espèces pour l’Europe et le second, en particulier y précise quelques espèces pour la France. Risso (1826)[37] décrit Agrion nicaeensis qui n’est autre que le premier signalement de Calopteryx virgo meridionalis de Selys Longchamps, 1873 avec cinquante ans d’anticipation. Agrion nicaeensis Risso, 1826 (nomen oblitum) est un nom oublié pour la sous-espèce méridionale du Caloptéryx vierge. Il ne se passera pas grand chose pour la France avant plus de 20 ans et l’odonatologie mondiale est alors anglaise, grecque, belge, russe... ou exotique. C’est alors que l’auteur provençal Boyer de Fonscolombe (1837[38], 1838[39]) ajoute à nos faunes régionales un article en trois parties sur les Libellules des environs d’Aix-en-Provence. Bien que rigoureux, et, peut-être pour partie mal documenté, l’auteur fait quelques confusions qui lui valent la perte de quelques premières scientifiques. Il est toutefois l’auteur d’Orthetrum brunneum (Boyer de Fonscolombe, 1837), Boyeria irene (Boyer de Fonscolombe, 1838) et Coenagrion caerulescens (Boyer de Fonscolombe, 1838). On trouve ajoutées à ses textes de belles planches en couleur. Avec les travaux de l’odonatologue provençal, la liste française d’Odonates dépasse les 40 espèces.

De la même manière qu’en 1825, deux synthèses sur les Odonates d’Europe paraissent la même année en 1840. Elles sont présentées indépendamment par de Charpentier[40] et de Selys Longchamps[41]. Le second auteur en particulier, replace les espèces alors connues, entre autres, en France. Rambur (1842)[42] fait de même et ajoute quelques espèces ou localités dans son ouvrage à dimension mondiale.

« Macromia splendens » entre dans l’histoire sous Cordulia splendida Pictet de la Rive in de Selys Longchamps, 1843 (nomen oblitum)[43], mais c’est Cordulia splendens Pictet de la Rive & de Selys Longchamps, 1843 réservé au premier auteur seulement, qui fera carrière[44].

Le Baron de Selys Longchamps précise et complète très significativement dans sa « Revue des Odonates ou Libellules d’Europe » préparée en colaboration avec H.A.Hagen[45] les connaissances sur nos Insectes. Cet ouvrage fonde l’odonatologie européenne et présente la première synthèse, dans un de ses chapitres, sur les Libellules de France. L’auteur y signale 69 espèces sur les 98 connues alors en Europe[46] ; suivent l’Allemagne et l’Italie avec respectivement 65 et 63 espèces. Il y en a 57 en Belgique, un pays bien étudié par Edmond de Selys Longchamps. À l’époque l’odonatofaune de la région parisienne avait été à l’avant-garde et comprenait 47 espèces. Mes recherches précisent que nous avions dépasser les 70 espèces illustrées ou signalées en France au milieu du XIXe siècle, ce qui rend les résultats donnés par de Selys Longchamps & Hagen (1850)[47] particulièrement "précis".

Dès lors l’odonatologie mondiale sera dominée par Edmond de Selys Longchamps qui présente les Odonates, groupe par groupe : notamment les "Caloptérygines" en 1853 (publié en 1854)[48], les "Gomphines" dès 1854[49], les "Agrionines" dès 1860[50], les "Cordulines" dès 1871[51], ouvrages suivis de plusieurs compléments ou additions. Les "Libellulines" ne seront traités que par les “élèves” de l’auteur Belge qui n’a pu boucler son grand ouvrage. La répartition des espèces y est donnée et le cas opportun, leur citation en France est donnée. Entre temps outre quelques brèves notes de Martin en fin de XIXe siècle, seuls deux documents intéressent significativement les Libellules de France : la région de Besançon avec Pidancet (1856)51 et la Savoie avec une brève note de Dessaix (1858)[52]. Il convient de noter toutefois que j’ai “découvert” et surtout adapté avec l’aide des collègues ligériens, un manuscrit d’échelle départementales, bien antérieur pour le département de la Loire puisqu’il date du tout début du XIXe siècle [A préciser !]. Pidancet (1856)[53] forge les noms de Libellula bruandi Pidancet, 1856 et d’Aeschna justi Pidancet, 1856, synonymes méconnus, que je considère respectivement équivalents d’Orthetrum brunneum et d’Aeshna juncea. Pour Aeshna juncea il s’agit de la première mention française. Néanmoins le XIXe siècle reste un parent pauvre de l’odonatologie française. On soulignera outre la synthèse de Pidancet, déjà citée et concernant les Odonates du secteur de Besançon, la mention très remarquable de Macromia splendens à Jarnac en Charente dans les années 1860, seconde station française (voire mondiale) pour cette Libellules, par Henry Delamain (de Selys Longchamps & Delamain 1868)[54]. C’est aussi de Savoie que de Selys Longchamps (1874)[55] signale Nehalennia speciosa sur le témoignage de J.B.Bailly, naturaliste à Chambéry bien connu pour son ouvrage en quatre volumes sur l’Ornithologie de la Savoie.

Dans son catalogue synonymique mondial, Kirby (1890)[56], ne cite explicitement de France que Gomphus simillimus, Gomphus pulchellus, Gomphus graslinii, Platycnemis acutipennis et Coenagrion caerulescens ; les autres espèces sont rapportées à l’Europe, sans plus de détails. Il cite en outre comme de « bonnes espèces », Libellula dorothea, Libellula sophia et Libellula adelais selon les descriptions données par Geoffoy dans l’ouvrage de Fourcroy (1785)[57], taxons que je pense équivalents ou proches de Coenagrion (cf. puella).

Voici plus d’un demi-siècle que fort peu de choses se passent en ce qui concerne les Odonates de France, lorsque Martin (1931)[58] publie le premier ouvrage concernant les Libellules de France. Celui-ci couvre les Névroptères et Pseudo-Névroptères. Néanmoins, pour le début du XXe siècle, le Poitou-Charentes fait exception et les recherches de René Martin, Joseph Lacroix et Henri Gelin permettent de dresser une liste régionale de 62 espèces (il y en a aujourd’hui 70) et il faudra par contre longtemps avant que soit poursuivi l’inventaire régional qui ne reprend pas avant les années 1980 (Vienne et Charente), voire la fin des années 1990 (Deux-Sèvres et Charente-Maritime).

Basé sur le centre de l’Europe, l’ouvrage de Robert (1958)[59] est un livre naturaliste particulièrement détaillé sur la biologie et les comportements des Libellules. Il est à l’origine des premières vocations du grand public pour l’étude des Odonates en France. Il sera suivi par un livre plus « scientifique » réalisé par Aguesse (1968)[60], qui permet une détermination rigoureuse des Odonates de France et en donne des éléments de répartition relativement précis.

A partir des années 1980, les ouvrages de détermination naturalistes tendent à se multiplier dans différentes langues. Ou trouve en particulier en français l’ouvrage de d’Aguilar & Dommanget en 1985[61] qui sera réédité de manière augmentée en 1998[62]. Cet ouvrage traduit dans plusieurs langues aura un important succès. On trouve encore le livre de Jurzitza (1993)[63], la clé de Wendler & Nüß (1997)[64] ou le guide naturaliste de Dijkstra & Lewington (2007)[65] qui a depuis été réédité, ainsi des guides photographiques de poche (Hentz & al. 2011[66], Pape-Lange 2019[67]).

Ainsi les années 1980 posent les fondements de l’odonatologie française avec la parution d’un bon guide de détermination (d’Aguilar & Dommanget 1985)[68], la naissance de la revue Martinia en 1985 qui accompagne la mise en route de l’Inventaire Odonatologique national (INVOD) survenue en 1982 (Dommanget 1985)[69], une étude faunistique nationale complète (Dommanget 1987)[70].

== Notes ==

  1. Pucelle J. 1323-26 - Breviarium ad usum fratrum praedicatorum. - "Bréviaire de Belleville". - Manuscrit.
  2. Qian Xuan [1235-1305] - Début d’automne. [et] Libellule sur un Bamboo. – [Peintures chinoises du XIIIe siècle]
  3. Hoefnagel Joris 1575 - Animalia Rationalia et Insecta (Ignis). - Planches.
  4. de Réaumur R. 1742 - Mémoire pour servir à l’histoire des Insectes. Onzième mémoire. Des mouches à quatre aisles nommées Demoiselles. - Imprimerie royale, Paris [Demoiselles] : 387-457. - PDF
  5. Linnaeus C. 1735 - Systema Naturae. 1ère édition. - Lugduni Batavorum. - ONLINE
  6. Olivier G.A. 1792 - Encyclopédie méthodique, dictionnaire des Insectes. Tome septième, partie 2. - Paris, Panckoucke. - ONLINE
  7. Acloque A. 1897 - Faune de France contenant la description des espèces indigènes. Orthoptères, Névroptères... - Baillières & fils, Paris. - ONLINE
  8. Martin R. 1931 - Pseudo-Névroptères et Névroptères. - Histoire Naturelle de la France, 9 bis partie. - Deyrolle, Paris.
  9. Robert P.A. 1958 - Les Libellules (Odonates). – Del. & Niestl., Neuchâtel, Paris : 364 pp. - BiB
  10. Aguesse P. 1968 - Les Odonates de l’Europe occidentale, du nord de l’Afrique et des Iles Atlantiques. - Masson, Faune de l’Europe et du Bassin méditerranéen, vol.6, Paris : 258 pp.
  11. Dommanget J.L. 1987 - Etude faunistique et bibliographique des Odonates de France. - MNHN, Inv. de Faune et de Flore, fasc. 36 : 283 pp. - ONLINE
  12. Deliry C. 2022 - Odonates en France. - Histoires Naturelles n°65, v.3 du 17 février 2022 (première édition le 12 février 2022). - ARCHIVE PDF 2022
  13. Dupont P. (coord.) 2010 - Plan national d’action en faveur des Odonates 2011-2015. - Opie/SfO, Min. de l’Ecologie : 170 pp. - PDF LINK
  14. Grand D. & Boudot J.P. 2006 - Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. - Biotope, Meze, (Collection Parthenope) : 480 pp.
  15. Pucelle J. 1323-26 - Breviarium ad usum fratrum praedicatorum. - "Bréviaire de Belleville". - Manuscrit.
  16. Bourdichon J. 1503-08 - Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne. - Manuscrit.
  17. Rondelet G. 1558 - L'Histoire entière des Poissons. - Bonhome, Lion.
  18. Hoefnagel Joris 1575 - Animalia Rationalia et Insecta (Ignis). - Planches.
  19. Je propose de ranger dans un genre particulier, Aeshna affinis et Aeshna mixta, à savoir le genre Simaeschna. En l’occurence on obtient Simaeschna affinis et Simaeschna colubercula (cette dernière ayant été en définitive décrite antérieurement sous le nom Libellula colubercula et non sous mixta). – Référence [A préciser !]
  20. Hoefnagel Joris 1590 - Eluminures du Mira Calligraphiae Monumenta de Georg Bocskay. - Manuscrit.
  21. Rondelet G. 1558 - L'Histoire entière des Poissons. - Bonhome, Lion.
  22. Linnaeus C. 1735 - Systema Naturae. 1ère édition. - Lugduni Batavorum. - ONLINE
  23. de Réaumur F. 1738 - Mémoire pour servir à l’histoire des Insectes. Troisième mémoire. De la distribution des Mouches en classe, en genres et en espèces. - Imprimerie royale, Paris. - ONLINE
  24. de Réaumur R. 1742 - Mémoire pour servir à l’histoire des Insectes. Onzième mémoire. Des mouches à quatre aisles nommées Demoiselles. - Imprimerie royale, Paris [Demoiselles] : 387-457. - PDF
  25. Linnaeus C. 1758 - Systema naturae. 10e édition. - Holmiae. - [Libellula] PDF
  26. Geoffroy E.L. 1762 - Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris. - Durand, Paris.- ONLINE
  27. de Fourcroy A.F. 1785 - Entomologia parisiensis. - Parisii. - ONLINE - [A relire !] [A vérifier !] [30 juin 2023].
  28. Brullé A. 1832 - Expédition scientifique de Morée. Section des sciences physiques. - Tome III, 1e partie, Zoologie, 2e section, Des animaux articulés.
  29. de Villers C. 1789 - Caroli Linnaei Entomologia. - Lugdunum. - ONLINE
  30. Olivier G.A. 1792 - Encyclopédie méthodique, dictionnaire des Insectes. Tome septième, partie 2. - Paris, Panckoucke. - ONLINE
  31. Walckenaer C.A. 1802 - Faune parisienne, Insectes. - Dentu, Paris. - ONLINE
  32. Latreille P.A. 1804 - Histoire naturelle, générale et particulière des Crustacés et des Insectes. Volume 12. - Paris. - ONLINE
  33. Latreille P.A. 1805 - Histoire naturelle, générale et particulière des Crustacés et des Insectes. Volume 13. - Paris. - ONLINE
  34. Harris M. 1780 - An exposition of English insects. - White & Robson, London. - [Rééd. complète en 1782]. - ONLINE éd. 1782
  35. Vander Linden P.L. 1825 - Monographiae Libellulinarum Europaearum Specimen. - Frank, Bruxellis : 42 pp. - ONLINE
  36. de Charpentier T. 1825 - De Libellulinis europaeis In : Horae entomologicae. - Wratislaviae. - ONLINE
  37. Risso J.A. 1826 - Histoire naturelle des principales productions de l'Europe méridionale et particulièrement de celles des environs de Nice et des Alpes Maritimes. 5 tomes. - Levrault, Paris et Strasbourg : [Agrionides : tome 5] : 220. - ONLINE
  38. Boyer de Fonscolombe M. 1837 - Monographie des Libellulines des environs d'Aix. - Ann. de la Soc. Entomol. de France, 6 : 129-150 + pl. - ONLINE
  39. Boyer de Fonscolombe M. 1838 - Monographie des Libellulines des environs d'Aix. Deuxième et troisième parties. - Annales de la Société Entomologique de France, 7 : 75-106 + 547-575. - ONLINE
  40. de Charpentier T. 1840 - Libellulinae europaeae. - Leopold Voss, Lipsiae. - ONLINE
  41. de Selys Longchamps E. 1840 - Monographie des Libellulidées d'Europe. - Roret, Paris ; Muquardt, Bruxelles. - ONLINE
  42. Rambur P. 1842 - Histoire naturelle des insectes : Névroptères. - Roret, Paris : 534 pp. - ONLINE
  43. de Selys Longchamps E. 1843 - Note sur quelques libellules d'Europe. - Annales de la Soc. Entom. de France, 2e série, tome 1 : 107-109.
    de Selys Longchamps E. 1843 - Description d'une nouvelle espèce de Névroptère du genre Cordulia découverte en France. - Revue Zoologique, revue mensuelle, mai 1843 : 131.
    Deliry C. 2014 - Le véritable nom de la Cordulie splendide. - Nature Life, 13 janvier 2014.
    Deliry C. 2019 - Le véritable nom de la Cordulie splendide. - Nomina Odonata (1ère édition 13 janvier 2014), 21 janvier 2019. - PDF
  44. Pictet de la Rive & de Selys Longchamps E. 1843 - Cordulia splendens Pict. n.spec.. - Magazin de Zoologie, 2e série, 5e année, 1843 : 3ème page + pl.117. - [Pourrait avoir été imprimé en 1844 : voir Kirby 1890]
  45. de Selys Longchamps E. & Hagen H.A. 1850 - Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. - Muquardt, Bruxelles & Leipzig, Roret, Paris : XXII + 408 pp. + 11 pl. - ONLINE
  46. On notera parmi les Libellules exotiques mal étiquetées et indiquées de France (p.322 & seq.): Libellula caerulans (col. Serville : Paris), Gomphus pallidus (Paris : col. Serville), Lestes vittata (col. Beschke : Provence). L’auteur cite en outre Libellula viridula (Pantala flavescens), Anax junia (Anax junius) et Anax mediterraneus (Hemianax ephippiger) comme exotiques, mais que nous savons depuis appartenir à la faune française.
  47. de Selys Longchamps E. & Hagen H.A. 1850 - Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. - Muquardt, Bruxelles & Leipzig, Roret, Paris : XXII + 408 pp. + 11 pl. - ONLINE
  48. de Selys Longchamps E. 1853 – Synopsis des Caloptérygines. – Bull. Acad. Belg., annexe 1853-1854, lue à la séance de l’Académie le 29 juillet 1853. – ONLINE
  49. de Selys Longchamps E. 1854 - Synopsis des Gomphines. - Bull. de l'Acad. roy. des Sc. de Belgique, 7 : 23-112. - ONLINE
  50. de Selys Longchamps E. 1860 - Synopsis des Agrionines. - Bull. Acad. r. Belg., Série 2, 10 : 9-27 + 431-462. - ONLINE
  51. de Selys Longchamps E. 1871 - Synopsis des Cordulines. - Bull. de l'Acad. r. des Sc. de Belgique, 2e série, XXXI : 238-316 + 519-565. - ONLINE - [A traiter !]
  52. Dessaix J. 1858 - La Savoie historique et pittoresque. - Tome II, Chambéry.
  53. Pidancet L. 1856 - Catalogue des Libellulidées des environs de Besançon. - Mém. de la Soc. d'émulation du département du Doubs, Série 2, 7. - BiB
  54. de Selys Longchamps E. & Delamain J. 1868 - Macromia splendens. In : Assemblée mensuelle du 1er août 1868 In : Comptes-rendus des séances de la Société Entomologique de Belgique. - Annales de la Soc. Entomol. de Belgique, tome onzième, Bruxelles, Paris, 1867-1868. - PDF
  55. de Selys Longchamps E. 1874 - Note sur une excursion à Maeseyck faite le 20 et 21 juin 1874. - Ann. Soc. Ent. Bel., 17 : ciii-cvii. - BiB
  56. Kirby W.F. 1890 - A synonymic catalogue of Neuroptera Odonata or Dragonflies with an appendix of fossil species. - London. - PDF LINK
  57. Geoffroy E.L. 1762 - Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris. - Durand, Paris.- ONLINE
    de Fourcroy A.F. 1785 - Entomologia parisiensis. - Parisii. - ONLINE - [A relire !] [A vérifier !] [30 juin 2023].
  58. Martin R. 1931 - Pseudo-Névroptères et Névroptères. - Histoire Naturelle de la France, 9 bis partie. - Deyrolle, Paris.
  59. Robert P.A. 1958 - Les Libellules (Odonates). – Del. & Niestl., Neuchâtel, Paris : 364 pp. - BiB
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