« Fonscolombagrion caerulescens » : différence entre les versions
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* ''Agrion caerulescens'' Boyer de Fonscolombe, 1838 | |||
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* | * ''Agrion pulchella'' Boyer de Fonscolombe, 1838 (''nec'' Vander Linden, 1825)<br> | ||
* ''Agrion aquisextanum'' Rambur, 1842 | |||
* ''Coenagrion caerulescens pygmaea'' Navás, 1919 | |||
* ''Agrion caerulescens caesarum'' Schmidt, 1959 | |||
* ''Agrion caerulescens theryi'' Schmidt, 1959 | |||
* ''Coenagrion caerulescens isabelae'' Conesa-García, 1995 | |||
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Agrion méditerranéen [Dommanget 1987], Agrion turquoise [''com.,'' 2017 : Jean-Michel Faton], '''Agrion azuré''' [2017], Agrion bleuissant [PNAO], Agrion à stigmas pointus [Faune France] | |||
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'''EN''' 2024 Europe | |||
{{P| | {{P|Coecae1.png|{{Deliry}} - [[Hautes-Alpes]] ([[France]]) en juillet 2000}} | ||
== {{SSP}} == | |||
* ''Coenagrion caerulescens caerulescens'' (Boyer de Fonscolombe, 1838) | |||
* ''Coenagrion caerulescens caesarum'' (Schmidt, 1959) | |||
== {{REP}} == | |||
Elément méditerranéen (St Quentin 1960). | |||
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* {{Fra}} (Boyer de Fonscolombe 1838 ; sous-espèce type : Dommanget 1987 ; synthèse : Boudot & al. 1990). Dans les {{05}}, une {{f}} photographiée le 22 mai 2004 par Cyrille Deliry est conforme à la sous-espèce ''caesarum''. | |||
* [[Corse]] (Dommanget 1987 ; ''hic'' [2019]). | |||
Afrique du Nord, Sud-Ouest de l'Europe (Dommanget 1987). | |||
* [[Algérie]] (en expansion : Yalles Satha & Boudjéma 2018). | |||
* [[Italie]] ([2019]). | |||
Ouest-méditerranéenne. Espèce localisée au pourtour du Bassin ouest-méditerranéen. Elle est abondante au Maghreb (espèce la plus abondante du genre ; Jacquemin & Boudot 1999) et se trouve depuis la Péninsule Ibérique à l'[[Italie]] par le sud de la [[France]]. Présente en [[Corse]] ([2019]). | |||
{{P|Coecaefjmf.jpg|©© bysa - Jean-Michel Faton [[Drôme]] ([[France]]) le 26 juin 2015 - Wikimedia commons - Ici une {{f}}. Cette espèce a été la mascotte du département des [[Hautes-Alpes]] ([[France]]) pour le [[GRPLS]]}} | |||
== {{FRA}} == | |||
'''EN''' 2016 France, Excessivement localisée ('''LR 2/10''' : Dommanget 1987).<br> | |||
Malgré sa grande rareté, cette espèce n'est pas protégée dans le pays (Faton & Deliry 2000).<br> | |||
Indiquée par Dommanget (1987 : sous-espèce type) ainsi que par Boudot & al. (1990).<br> | |||
{{V}}Historiquement{{eV}} l'espèce est indiquée de la région d'Aix-en-Provence ({{13}}), localité-type de l'espèce (Boyer de Fonscolombe 1838 repris par Rambur 1842). Montpellier ([[Hérault]]) ({{S&H}} 1850). Martin (1889) la signale des environs de Montpellier ([[Hérault]]) et d'Hyères ([[Var]]), quant à Morton (1925) il la découvre dans les [[Alpes-de-Haute-Provence]] vers Digne. Elle est dans les [[Pyrénées-Orientales]] (Aguesse 1958), quelque part dans le Midi (Bilek 1964), vers la Camargue ({{13}}) et Manosque ({{04}}) (Bellmann 1987) et dans le [[Vaucluse]] (Papazian 1988). Boudot & al. (1990) la signale de l'[[Aude]] selon des observations réalisées en 1986 et 1988 dans un ruisseau limpide des Corbières selon une section de près de 2 km concernant. Des identifications plus incertaines (étude des ptérostigmas seulement) concernent selon les mêmes auteurs dans l'[[Hérault]] et les [[Bouches-du-Rhône]]. De nouveau dans l'[[Aude]] et les Corbières ([[Pyrénées-Orientales]]) le 7 juillet 1986 à Villesèques-des-Corbières (Brugière & Duval 1992). Elle est confirmée dans les {{13}}, en Crau (Deliry 1993). | |||
Seulement sur la bordure méditerranéenne en France, assez disséminé. [[Corse]] (Dommanget 1987). Les connaissances récentes ont amplement augmenté l'aire connue de cette espèce dans le pays, mais elle est méridionale.<br> | |||
[[Languedoc-Roussillon]], {{Paca}} et [[Rhône-Alpes]], ainsi qu'en [[Midi-Pyrénées]]. En [[Corse]] où elle n'avait pas été retrouvée depuis 1999, malgré les recherches de la [[SfO]] en 2008 et 2009 ([2020]), elle a été revue sur une station peu typique, une rivière assez large, en grand nombre en 2019 ; même station que ''[[Paragomphus genei]]'' (C.Berquier, ''com.''). Stations en [[France]], souvent isolées les unes des autres ; Des compétence de dispersion alliée aux capacités pionnières de l'espèce semblent compatibles avec une recolonisation possible de certaines stations ([2020]). | |||
{{on}} | |||
Il s'agit d'une des espèces les plus rares en [[France]] (Dommanget 1987, Boudot & al. 1990). Elle ne bénéficie d'aucune protection malgré sa grande rareté (Faton & Deliry 2000). Son statut est jugé préoccupant dans le pays. Elle est dans le Midi depuis le seuil du Lauragais à la [[Provence]], ainsi que présente [[Corse]]. Elle est tout particulièrement bien représentée dans le Bassin de la Durance. Ses limites d'aire sont très méridionales car l'espèce ne monte pas au-delà de l'[[Aveyron]], l'[[Ardèche]], la [[Drôme]] et les [[Hautes-Alpes]]. | |||
{{off}} | |||
Restriction totale de publication des observation en tous temps sur {{FF}}. | |||
* [[Aquitaine]] - [[Pyrénées-Atlantiques]] - Découvert par de Selys- Longchamps (1858) sur une localité voisine de Biaritz (Lac de Mouriscot) lors d'une excursion en juillet - août 1857 (dé Selys Longchamps 1858), non retrouvé et incertaine ''in'' Leconte & al. (2002). Non revue depuis 30 ans (Grand & Boudot 2006). | |||
* [[Corse]] (Eeben-Petersen 1913). Disparue puis retrouvéee en 1999 (Grand & Papazian 2000). Pas de contacts malgré des recherches de la [[Société française d'Odonatologie]] en 2008 et 2009. Elle a été revue depuis et a été découverte sur une station peu typique, mais ressemblant à quelques localités connues en Afrique du Nord, voire dans l'[[Aude]] (voir habitats), en grand nombre en 2019, sur la même localité que le site de reproduction de ''[[Paragomphus genei]]'' (C.Berquier, ''com.''). | |||
* [[Languedoc-Roussillon]] - [[Aude]] (Corbières : nouvelle (Boudot & al. 1990) ; Brugière & Duval 1992). [[Gard]] (F.Breton, ''in litt.'' ; très rare : Gard Nature 2021). [[Hérault]] (vers Montpellier : Martin 1889 ; indiquée en 1950 : Cassagne-Méjean 1963 ; en 1986 : Boudot & al. 1990). [[Pyrénées-Orientales]] (Aguesse 1958, Grand 1992). | |||
* [[Midi-Pyrénées]] -[[Aveyron]] (nouvelle, en limite d'aire : Dommanget & Jolivet 2001). [[Haute-Garonne]] (nouvelle, [[Ruisseau de la Canette]] : Chasle 2013). | |||
** [[Tarn]] - La première mention de l'espèce est rapportée le 14 juillet 1993 sur Montvalen (Deliry 1994). Découverte d'une importante population dans le département dès 2011 sur une commune voisine dans le cadre d'une recherche de ''[[Coenagrion mercuriale]]'' ; une {{f}} photographiée le 29 mai 2011 a été confirmée par Cyrille Deliry et Jean-Pierre Boudot. La population découverte se trouve sur Couffouleux vers 120 m d'altitude (5 stations), l'espèce y est régulièrement accompagnée par ''[[Coenagrion mercuriale]]'' (4 stations sur 5) et concerne plus de 300 individus (Alquier & al. 2012, Coste & al. 2013). | |||
* [[Occitanie]] '''EN''' 2018. | |||
* {{Paca}} - {{04}}, vers Digne (Morton 1925), vers Manosque (Bellmann 1987). {{13}} (vers Aix-en-Provence : Boyer de Fonscolombe 1838, Rambur 1842 ; vers la [[Camargue]] (Bellmann 1987), indiquée Boudot & al. 1986) ; [[Crau]] : Deliry 1993). [[Var]] (vers Hyères : Martin 1889). [[Vaucluse]] (Papazian 1988, Coffin 1989). | |||
** [[Hautes-Alpes]] - Découverte en 1997 par Sylvain Henriquet, non loin de la [[Drôme]], revue en 1998 à Montmorin dans les Baronnies, puis l'espèce est rapidement trouvée sur 4 localités du département (Faton & al. 1997, Faton & Deliry 2000), en danger selon Dupont (2010). Notons que le cas d'une {{f}} photographiée le 22 mai 2004 par Cyrille Deliry, conforme à la sous-espèce ''caesarum''. | |||
* [[Poitou-Charentes]] - [[Charente-Maritime]] - Signalée en 1989 sur la Bénigousse à Cravans ([[Charente-Maritime]]) (Blanc 1995), elle mérite d'être confirmée : mention incertaine selon Leconte & al. Les contacts pris avec Jean-Michel Blanc, qui n'a pas réagit ne permettent pas de confirmer cette observation (C.Deliry, ''com.'') ; aucune trace de l'espèce n'a été trouvée sur ce site, ni ailleurs sur le département, par contre des populations assez polymorphes de ''Coenagrion scitulum'' y sont connues (P.Jourde, ''in litt.'') : recherches à poursuivre [?]. | |||
* [[Rhône-Alpes]] - [[Ain]] (signalée à l'état de larve sur le département, mais de toute évidence douteux ou erroné : [2006]). [[Ardèche]] (découverte en 1991 : Monnerat 1992, Faton 2003a, Ladet & Bauvet [2008]). [[Drôme]] (découverte en 2002 à Piégros-la-Clastre, au Marais de Beaurière en 2003 : Faton 2003a ; synthèse : Faton & Dumont 2021). | |||
{{Bis|Coecaera.jpg|© GRPLS|Coecaera1.png|{{Deliry}}}} | |||
{{Pv|Coecaefr.png|{{Deliry}}<br>{{Carto2022}}<br>En Bleu limite d'aire connue par Dommanget (1987), ce qui souligne la progression de la connaissance de l'espèce. Des mentions erronées ou douteuses concernent les départements de la [[Charente-Maritime]], le [[Rhône]], l'[[Isère]] et l'[[Ain]]}} | |||
== {{HAB}} == | |||
Eaux plus ou moins courantes de faible importance : ruisselets, ruisseaux et petites rivières. Connue jusqu'à 2300 m d'altitude au Maroc selon Dumont (1972), à recherche en conséquence en [[Corse]] en altitude. Son habitat reste à mieux préciser (Dommanget 1987).<br> | |||
Pionnière, elle vit dans des habitats renouvelés. Eaux peu profondes, faiblement courantes voire stagnantes une partie de l'année, avec une riche végétation aquatique (Characées, Potamots). Souvent en marge du lit de rivières remaniées par les crues. Aussi, comme en [[Ardèche]] sur des ruisseaux temporaires à écoulement faible en été et pouvant s'assécher certaines années (Deliry 2008), jusqu'à 1100 m d'altitude en [[France]] (Grand & Boudot 2006 et compléments). On la trouve sur quelques grandes rivières en Afrique du Nord, dans l'[[Aude]] ou en [[Corse]]. Capable de dispersion, elle peut recoloniser certaines de ses stations après une absence de quelques années ([2020]). C'est une espèce bioindicatrice du bon fonctionnement des hydrosystèmes fluviaux et de la continuité biologique des zones humides (Faton 2019).<br> | |||
L'habitat de l'espèce est décrit en détail pour les [[Hautes-Alpes]]. Il s'agit d'un canal alimentant des mares dans le lit du torrent de Channe proche de son embouchure avec le Buëch. Le site et les mares présentent des ''Chara, Potamogeton coloratus'' et ''Groenlandia densa''. Le cortège concerne notamment ''[[Orthetrum brunneum]], [[Orthetrum coerulescens]], [[Ischnura pumilio]]''..., la population d'Agrion dépasse les 100 individus ; on trouve des habitats similaires en marge du lit de la Drôme [et l'espèce y sera finalement découverte en 2002]. On connaît l'espèce dans les [[Hautes-Alpes]] jusque vers 1000 m d'altitude (Faton & Deliry 2000).<br> | |||
Dommanget & Jolivet (2001) décrivent pour l'[[Aveyron]] un habitat similaire à celui connu dans les [[Hautes-Alpes]] : il s'agit de flaques dans un petit marais et d'une mare peu profonde végétalisées alimentées en eau par la nappe phréatique du Dourdou, soit de pertes provenant d'un canal proche ; occupées par une soixantaine d'individus. On notera entre autres espèces compagnes : ''[[Ceriagrion tenellum]], [[Ischnura pumilio]]'' (abondant), ''[[Orthetrum brunneum]], [[Orthetrum coerulescens]]''...<br> | |||
L'habitat est dans la [[Drôme]], similaire à celui décrit pour les [[Hautes-Alpes]] par Faton & Deliry (2000) ; ce sont des mares peu profondes alimentées par des sources s'écoulant sur des dalles calcaires en bordure du lit mineur de la rivière Drôme ; on y trouve des ''Chara'' et du ''Groenlandia densa''. C'est la localité connue la plus septentrionale en France (Faton 2003a).<br> | |||
== {{PHE}} == | |||
Vole de la fin mai à la fin août (Dommanget 1987). Vole de mi à fin août avec des émergences jusqu'à fin juillet. Record le 11 septembre 1993 dans les Bouches du Rhône (Deliry 2008). Période optimale de ponte en juillet. Développement larvaire de durée inconnue, vraisemblablement d'une année sur certains sites ([2020]). | |||
== {{POP}} == | |||
Le total cumulé de 90 individus est enregistré le 20 juin 2008 sur les gorges du Granzon ([[Ardèche]] : [[France]]) sur deux micro-habitats, formés "plans d'eau" riches en Characées au fil de la rivière, ainsi que 90 autres sur le ruisseau de la Louyre ([[Ardèche]]) le 21 juin 2008, dans des habitats différés, sans aucunes Characées, les individus, discrets, se tenaient sur les hélophytes (''Juncus, Carex...''). Les effectifs records constatés étaient de 40 individus sur le ruisseau de la Louyre le 14 juillet 2004 selon l'Atlas régional, sous presse (Ladet & Bauvet [2008]). | |||
== {{ILL}} == | |||
{{P|Coecae1.jpg|© Jean-Michel Faton}} | |||
{{P|Coecae2.jpg|{{Deliry}} - [[Alpes-de-Haute-Provence]], 7 juin 2009 - Ponte dans des Characés}} | |||
== {{REF}} == | |||
{{Aguesse1958}} | |||
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{{Bellmann1987}} | |||
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{{BoudotAl1990}} | {{BoudotAl1990}} | ||
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<i>{{Coenagrion}}</i> |
Dernière version du 1 juillet 2025 à 03:33

Deliry C. [2025] – Fonscolombagrion caerulescens - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 58691 du 01.07.2025. – odonates.net
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→ Odonata > Zygoptera > Calopteragrionida > Coenagrionines > Coenagrionoidea > Coenagrionidae
Fonscolombagrion caerulescens (Boyer de Fonscolombe, 1838)

Boyer de Fonscolombe M. 1838 - Monographie des Libellulines des environs d'Aix. Deuxième et troisième parties. - Annales de la Société Entomologique de France, 7 : 75-106 + 547-575. - ONLINE
Localité-type - Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
- Agrion caerulescens Boyer de Fonscolombe, 1838
- Coenagrion caerulescens (Boyer de Fonscolombe, 1838) ♣
- Fonscolombagrion caerulescens (Boyer de Fonscolombe, 1838) ♥ [A traiter !]
- Agrion pulchella Boyer de Fonscolombe, 1838 (nec Vander Linden, 1825)
- Agrion aquisextanum Rambur, 1842
- Coenagrion caerulescens pygmaea Navás, 1919
- Agrion caerulescens caesarum Schmidt, 1959
- Agrion caerulescens theryi Schmidt, 1959
- Coenagrion caerulescens isabelae Conesa-García, 1995
Agrion méditerranéen [Dommanget 1987], Agrion turquoise [com., 2017 : Jean-Michel Faton], Agrion azuré [2017], Agrion bleuissant [PNAO], Agrion à stigmas pointus [Faune France]
EN 2024 Europe
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🔍 - ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles - Hautes-Alpes (France) en juillet 2000 |
Sous-espèces
- Coenagrion caerulescens caerulescens (Boyer de Fonscolombe, 1838)
- Coenagrion caerulescens caesarum (Schmidt, 1959)
Répartition
Elément méditerranéen (St Quentin 1960).
- France (Boyer de Fonscolombe 1838 ; sous-espèce type : Dommanget 1987 ; synthèse : Boudot & al. 1990). Dans les Hautes-Alpes, une ♀ photographiée le 22 mai 2004 par Cyrille Deliry est conforme à la sous-espèce caesarum.
- Corse (Dommanget 1987 ; hic [2019]).
Afrique du Nord, Sud-Ouest de l'Europe (Dommanget 1987).
Ouest-méditerranéenne. Espèce localisée au pourtour du Bassin ouest-méditerranéen. Elle est abondante au Maghreb (espèce la plus abondante du genre ; Jacquemin & Boudot 1999) et se trouve depuis la Péninsule Ibérique à l'Italie par le sud de la France. Présente en Corse ([2019]).
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🔍 - ©© bysa - Jean-Michel Faton Drôme (France) le 26 juin 2015 - Wikimedia commons - Ici une ♀. Cette espèce a été la mascotte du département des Hautes-Alpes (France) pour le GRPLS |
France
EN 2016 France, Excessivement localisée (LR 2/10 : Dommanget 1987).
Malgré sa grande rareté, cette espèce n'est pas protégée dans le pays (Faton & Deliry 2000).
Indiquée par Dommanget (1987 : sous-espèce type) ainsi que par Boudot & al. (1990).
Historiquement l'espèce est indiquée de la région d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), localité-type de l'espèce (Boyer de Fonscolombe 1838 repris par Rambur 1842). Montpellier (Hérault) (de Selys Longchamps & Hagen 1850). Martin (1889) la signale des environs de Montpellier (Hérault) et d'Hyères (Var), quant à Morton (1925) il la découvre dans les Alpes-de-Haute-Provence vers Digne. Elle est dans les Pyrénées-Orientales (Aguesse 1958), quelque part dans le Midi (Bilek 1964), vers la Camargue (Bouches-du-Rhône) et Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) (Bellmann 1987) et dans le Vaucluse (Papazian 1988). Boudot & al. (1990) la signale de l'Aude selon des observations réalisées en 1986 et 1988 dans un ruisseau limpide des Corbières selon une section de près de 2 km concernant. Des identifications plus incertaines (étude des ptérostigmas seulement) concernent selon les mêmes auteurs dans l'Hérault et les Bouches-du-Rhône. De nouveau dans l'Aude et les Corbières (Pyrénées-Orientales) le 7 juillet 1986 à Villesèques-des-Corbières (Brugière & Duval 1992). Elle est confirmée dans les Bouches-du-Rhône, en Crau (Deliry 1993).
Seulement sur la bordure méditerranéenne en France, assez disséminé. Corse (Dommanget 1987). Les connaissances récentes ont amplement augmenté l'aire connue de cette espèce dans le pays, mais elle est méridionale.
Languedoc-Roussillon, Provence (PACA) et Rhône-Alpes, ainsi qu'en Midi-Pyrénées. En Corse où elle n'avait pas été retrouvée depuis 1999, malgré les recherches de la SfO en 2008 et 2009 ([2020]), elle a été revue sur une station peu typique, une rivière assez large, en grand nombre en 2019 ; même station que Paragomphus genei (C.Berquier, com.). Stations en France, souvent isolées les unes des autres ; Des compétence de dispersion alliée aux capacités pionnières de l'espèce semblent compatibles avec une recolonisation possible de certaines stations ([2020]).
Il s'agit d'une des espèces les plus rares en France (Dommanget 1987, Boudot & al. 1990). Elle ne bénéficie d'aucune protection malgré sa grande rareté (Faton & Deliry 2000). Son statut est jugé préoccupant dans le pays. Elle est dans le Midi depuis le seuil du Lauragais à la Provence, ainsi que présente Corse. Elle est tout particulièrement bien représentée dans le Bassin de la Durance. Ses limites d'aire sont très méridionales car l'espèce ne monte pas au-delà de l'Aveyron, l'Ardèche, la Drôme et les Hautes-Alpes. |
Restriction totale de publication des observation en tous temps sur Faune France.
- Aquitaine - Pyrénées-Atlantiques - Découvert par de Selys- Longchamps (1858) sur une localité voisine de Biaritz (Lac de Mouriscot) lors d'une excursion en juillet - août 1857 (dé Selys Longchamps 1858), non retrouvé et incertaine in Leconte & al. (2002). Non revue depuis 30 ans (Grand & Boudot 2006).
- Corse (Eeben-Petersen 1913). Disparue puis retrouvéee en 1999 (Grand & Papazian 2000). Pas de contacts malgré des recherches de la Société française d'Odonatologie en 2008 et 2009. Elle a été revue depuis et a été découverte sur une station peu typique, mais ressemblant à quelques localités connues en Afrique du Nord, voire dans l'Aude (voir habitats), en grand nombre en 2019, sur la même localité que le site de reproduction de Paragomphus genei (C.Berquier, com.).
- Languedoc-Roussillon - Aude (Corbières : nouvelle (Boudot & al. 1990) ; Brugière & Duval 1992). Gard (F.Breton, in litt. ; très rare : Gard Nature 2021). Hérault (vers Montpellier : Martin 1889 ; indiquée en 1950 : Cassagne-Méjean 1963 ; en 1986 : Boudot & al. 1990). Pyrénées-Orientales (Aguesse 1958, Grand 1992).
- Midi-Pyrénées -Aveyron (nouvelle, en limite d'aire : Dommanget & Jolivet 2001). Haute-Garonne (nouvelle, Ruisseau de la Canette : Chasle 2013).
- Tarn - La première mention de l'espèce est rapportée le 14 juillet 1993 sur Montvalen (Deliry 1994). Découverte d'une importante population dans le département dès 2011 sur une commune voisine dans le cadre d'une recherche de Coenagrion mercuriale ; une ♀ photographiée le 29 mai 2011 a été confirmée par Cyrille Deliry et Jean-Pierre Boudot. La population découverte se trouve sur Couffouleux vers 120 m d'altitude (5 stations), l'espèce y est régulièrement accompagnée par Coenagrion mercuriale (4 stations sur 5) et concerne plus de 300 individus (Alquier & al. 2012, Coste & al. 2013).
- Occitanie EN 2018.
- Provence (PACA) - Alpes-de-Haute-Provence, vers Digne (Morton 1925), vers Manosque (Bellmann 1987). Bouches-du-Rhône (vers Aix-en-Provence : Boyer de Fonscolombe 1838, Rambur 1842 ; vers la Camargue (Bellmann 1987), indiquée Boudot & al. 1986) ; Crau : Deliry 1993). Var (vers Hyères : Martin 1889). Vaucluse (Papazian 1988, Coffin 1989).
- Hautes-Alpes - Découverte en 1997 par Sylvain Henriquet, non loin de la Drôme, revue en 1998 à Montmorin dans les Baronnies, puis l'espèce est rapidement trouvée sur 4 localités du département (Faton & al. 1997, Faton & Deliry 2000), en danger selon Dupont (2010). Notons que le cas d'une ♀ photographiée le 22 mai 2004 par Cyrille Deliry, conforme à la sous-espèce caesarum.
- Poitou-Charentes - Charente-Maritime - Signalée en 1989 sur la Bénigousse à Cravans (Charente-Maritime) (Blanc 1995), elle mérite d'être confirmée : mention incertaine selon Leconte & al. Les contacts pris avec Jean-Michel Blanc, qui n'a pas réagit ne permettent pas de confirmer cette observation (C.Deliry, com.) ; aucune trace de l'espèce n'a été trouvée sur ce site, ni ailleurs sur le département, par contre des populations assez polymorphes de Coenagrion scitulum y sont connues (P.Jourde, in litt.) : recherches à poursuivre [?].
- Rhône-Alpes - Ain (signalée à l'état de larve sur le département, mais de toute évidence douteux ou erroné : [2006]). Ardèche (découverte en 1991 : Monnerat 1992, Faton 2003a, Ladet & Bauvet [2008]). Drôme (découverte en 2002 à Piégros-la-Clastre, au Marais de Beaurière en 2003 : Faton 2003a ; synthèse : Faton & Dumont 2021).
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© GRPLS | ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles |
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🔍 - ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles Extrait de Deliry (2022) (©©byncsa) - Légende - Fréquence lissée p.p. vis à vis de l'effort de prospection Rouge : Espèce fréquente - Orange : Assez fréquente - Jaune : Rare - Bleu clair : Probablement erratique Gris foncé : Disparue (à vérifier) - Rose : A confirmer ou Douteuse En Bleu limite d'aire connue par Dommanget (1987), ce qui souligne la progression de la connaissance de l'espèce. Des mentions erronées ou douteuses concernent les départements de la Charente-Maritime, le Rhône, l'Isère et l'Ain |
Habitats
Eaux plus ou moins courantes de faible importance : ruisselets, ruisseaux et petites rivières. Connue jusqu'à 2300 m d'altitude au Maroc selon Dumont (1972), à recherche en conséquence en Corse en altitude. Son habitat reste à mieux préciser (Dommanget 1987).
Pionnière, elle vit dans des habitats renouvelés. Eaux peu profondes, faiblement courantes voire stagnantes une partie de l'année, avec une riche végétation aquatique (Characées, Potamots). Souvent en marge du lit de rivières remaniées par les crues. Aussi, comme en Ardèche sur des ruisseaux temporaires à écoulement faible en été et pouvant s'assécher certaines années (Deliry 2008), jusqu'à 1100 m d'altitude en France (Grand & Boudot 2006 et compléments). On la trouve sur quelques grandes rivières en Afrique du Nord, dans l'Aude ou en Corse. Capable de dispersion, elle peut recoloniser certaines de ses stations après une absence de quelques années ([2020]). C'est une espèce bioindicatrice du bon fonctionnement des hydrosystèmes fluviaux et de la continuité biologique des zones humides (Faton 2019).
L'habitat de l'espèce est décrit en détail pour les Hautes-Alpes. Il s'agit d'un canal alimentant des mares dans le lit du torrent de Channe proche de son embouchure avec le Buëch. Le site et les mares présentent des Chara, Potamogeton coloratus et Groenlandia densa. Le cortège concerne notamment Orthetrum brunneum, Orthetrum coerulescens, Ischnura pumilio..., la population d'Agrion dépasse les 100 individus ; on trouve des habitats similaires en marge du lit de la Drôme [et l'espèce y sera finalement découverte en 2002]. On connaît l'espèce dans les Hautes-Alpes jusque vers 1000 m d'altitude (Faton & Deliry 2000).
Dommanget & Jolivet (2001) décrivent pour l'Aveyron un habitat similaire à celui connu dans les Hautes-Alpes : il s'agit de flaques dans un petit marais et d'une mare peu profonde végétalisées alimentées en eau par la nappe phréatique du Dourdou, soit de pertes provenant d'un canal proche ; occupées par une soixantaine d'individus. On notera entre autres espèces compagnes : Ceriagrion tenellum, Ischnura pumilio (abondant), Orthetrum brunneum, Orthetrum coerulescens...
L'habitat est dans la Drôme, similaire à celui décrit pour les Hautes-Alpes par Faton & Deliry (2000) ; ce sont des mares peu profondes alimentées par des sources s'écoulant sur des dalles calcaires en bordure du lit mineur de la rivière Drôme ; on y trouve des Chara et du Groenlandia densa. C'est la localité connue la plus septentrionale en France (Faton 2003a).
Phénologie
Vole de la fin mai à la fin août (Dommanget 1987). Vole de mi à fin août avec des émergences jusqu'à fin juillet. Record le 11 septembre 1993 dans les Bouches du Rhône (Deliry 2008). Période optimale de ponte en juillet. Développement larvaire de durée inconnue, vraisemblablement d'une année sur certains sites ([2020]).
Populations
Le total cumulé de 90 individus est enregistré le 20 juin 2008 sur les gorges du Granzon (Ardèche : France) sur deux micro-habitats, formés "plans d'eau" riches en Characées au fil de la rivière, ainsi que 90 autres sur le ruisseau de la Louyre (Ardèche) le 21 juin 2008, dans des habitats différés, sans aucunes Characées, les individus, discrets, se tenaient sur les hélophytes (Juncus, Carex...). Les effectifs records constatés étaient de 40 individus sur le ruisseau de la Louyre le 14 juillet 2004 selon l'Atlas régional, sous presse (Ladet & Bauvet [2008]).
Illustrations
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🔍 - © Jean-Michel Faton |
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🔍 - ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles - Alpes-de-Haute-Provence, 7 juin 2009 - Ponte dans des Characés |
Références
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Bellmann H. 1987 - Libellen beobachten - bestimmen. - Neumann-Neudamm, Melsungen.
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Blanc J.M. 1995 - [A préciser !]
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Boyer de Fonscolombe M. 1838 - Monographie des Libellulines des environs d'Aix. Deuxième et troisième parties. - Annales de la Société Entomologique de France, 7 : 75-106 + 547-575. - ONLINE
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Coste A. & al. 2013 - Etat des lieux des connaissances des populations de quatre odonates d’intérêt patrimonial en Midi-Pyrénées : la Cordulie splendide Macromia splendens, la Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii, le Gomphe de Graslin Gomphus graslinii et l’Agrion bleuissant Coenagrion caerulescens. - [A préciser !] - PDF LINK
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[b] Faton J.M. 2003 - Inventaire des Libellules (Odonata) de la « Crau humide ». Site Natura 2000 PR100. - Document pour le CEEP.
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Communiqués et notules (Liste)
- 25 mai 2025 – Fonscolombagrion, proposition d’un nouveau genre depuis Coenagrion caerulescens (Deliry C. & Faton J.M.) - Histoires Naturelles Ⓑlog
- 11 juin 2025 – Avis de recherche : Agrion à stigmas pointus – Faune France, Les Nouvelles (Jourde P.)
Espèces classées dans le même genre
Coenagrion, Coenagrion aculeatum, Coenagrion angulatum, Coenagrion armatum, Coenagrion australocaspicum, Coenagrion caerulescens (→ Fonscolombagrion caerulescens), Coenagrion castellani, Coenagrion concinnum (→ Coenagrion johanssoni), Coenagrion ecornutum, Coenagrion exclamationis, Coenagrion glaciale, Coenagrion hastulatum, Coenagrion hermeticum [+], Coenagrion holdereri, Coenagrion hylas, Coenagrion intermedium, Coenagrion interrogatum, Coenagrion johanssoni, Coenagrion lanceolatum, Coenagrion lunulatum, Coenagrion melanoproctum, Coenagrion mercuriale gr., Coenagrion mercuriale, Coenagrion ornatum, Coenagrion persicum, Coenagrion ponticum ([?] → Coenagrion syriacum), Coenagrion puella gr., Coenagrion puella, Coenagrion pulchellum, Coenagrion resolutum, Coenagrion scitulum, Coenagrion syriacum, Coenagrion terue, Coenagrion vanbrinkae (→ Coenagrion ornatum)