Modèle:Shatabdi

De Odonates du Monde

Chez les Odonates, les Arrenurus sont les ectoparasites les plus communs alors que les Grégarines sont les endoparasites les plus fréquents (Shatabdi 2022). Cet auteur résume les relations qu'il y a entre ces deux types de parasites et les Odonates (interactions, conséquences immédiates, sur la reproduction, l'immunité et la survie de ces insectes); Dans son travail il étudie plus particulièrement les conséquences des ectoparasites sur les Odonates et conclu que celles-ci varient selon les espèces, le sexe des individus parasités et leur stade de développement. Ainsi les ♀ sont moins parasitées que les ♂ et les individus matures le sont moins que les immatures. Les ♂ parasités survivent moins bien s'ils sont parasités que s'ils ne le sont pas et il en est de même que les immatures parasités. Ceci se traduit en conséquence par une moins bonne survivance des ♂ et des immatures ; ce qui me parait assez logique dans la mesure où ils sont plus parasités [2022]. Et l'auteur poursuit en envisageant d'étudier l'impact des changements climatiques sur les conséquences du parasitisme chez les Odonates. Une importante bibliographie sur le sujet est rassemblée et un tableau fait une synthèses des conséquences des ectoparasites Acariens sur diverses espèces d'Odonates : Enallagma ebrium, Enallagma cyathigerum, Enallagma hageni, Coenagrion hastulatum, Ceriagrion tenellum, Coenagrion armatum, Coenagrion puella, Coenagrion mercuriale, Ischnura posita, Ischnura elegans, Ischnura verticalis, Xanthocnemis zealandica et Sympetrum obtrusum. La même démarche est menées au sujet des endoparasites (Grégarines) chez Calopteryx haemorrhoidalis, Enallagma boreale, Argia anceps, Argia extranea, Hetaerina americana, Protoneura cara, Pyrrhosoma nymphula, Mnais costalis, Enallagma praevarum, Calopteryx splendens, Calopteryx xanthostoma, Coenagrion armatum, Coenagrion hastulatum et Nehalennia irene. Shatabdi (2022) a étudié quant à lui les relations des ectoparasites sur Agriocnemis femina et Agriocnemis pygmaea et montre que les ♂ sont plus concernés, de même que les immatures, ce qui a des conséquences [assez logiques] sur la longévité raccourcis des individus infectés.