Thalassalestes macrostigma

Odonata > Zygoptera > Lestida > Lestines > Lestoidea > Lestidae

Eversmann E.F. 1836 – Libellulinae, Wolgam fluvium inter et montes Uralenses observatae. – Libellululinarum species novae quas inter Wolgam fluvium et montes Uralenses obsevavit. – Bull. de la Soc. imp. des Naturalistes de Moscou, 8. – ONLINE

Localité-Type – Russie, Chkalov selon Steinmann (1997). On trouve encore Orembourg.

  • Agrion macrostigma Eversmann, 1836
  • Lestes macrostigma (Eversmann, 1836) (Rambur 1842, comb. nov.)
    • Lestes (Lestes) macrostigma (Eversmann, 1836) (de Selys Longchamps 1862, subgen.)
  • Lestes macrostigmus (Eversmann, 1836) (Deliry 2017, emend.)
  • Thalassalestes macrostigma (Eversmann, 1836) (Deliry [2004], comb. nov.)
  • Lestes virentis de Charpentier, 1840 [syn. : Dupont 2010] [erroné1]
  • Lestes picteti de Selys Longchamps, 1840 (nec Boyer de Fonscolombe, 1838) (de Selys Longchamps & Hagen 1850, syn. nov.)
    • Lestes picteti Gené in de Selys Longchamps, 1840 (nec Boyer de Fonscolombe, 1838)

Leste à grands stigmas [Robert 1958]

LC 2014 UICN (en déclin) – NT 2009 Bassin méditerranéen – NT 2024 Europe – VU 2024 Union européenne

Camargue en 2009 (Bouches-du-Rhône – France)
©© byncsa – Cyrille Deliry – Histoires Naturelles

Commentaires taxonomiques

Bechly souligne en 1998 que Lestes macrostigma est un représentant, avec Chalcolestes viridis tout à fait primitif de l’évolution des Lestidae. J’ai en conséquence suggéré en 2004, de lui forger un genre particulier : Thalassalestes (gen. nov.) en référence à sa présence sub-littorale en Europe occidentale . J’ai par ailleurs envisagé, un moment, de revoir l’accord sous Lestes macrostigmus. En effet, « Lestes », en grec  λῃστής qui signifie voleur, maraudeur, brigand, pirate, est un nom masculin !

Étymologie

Selon deux racines étymologiques « macro » et « stigma » : du grec, μακρός : long, large et στίγμα : marque, point : pour le grand ptérostigma.

© Yoan Braud – Bouches-du-Rhône (France) le 30 mai 2005
Cette illustration est une des première à avoir intégré cet espace odonatologique des Histoires Naturelles, avec l’autorisation, appréciée de son auteur, Yoan Braud

Répartition

Espèce paléarctique méridionale, largement répartie mais son aire est fragmentée, occupant les zones littorales et steppiques salées depuis l’Atlantique jusqu’à l’Asie centrale. Commune localement à l’est, elle devient rare et localisée en Europe occidentale, notamment en France où elle semble montrer un net déclin sur fond des fluctuations naturelles. Elle est étroitement liée à des habitats temporaires, salés ou saumâtres, souvent associés au Scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus).

Son aire principale se trouve sur les littoraux nord de la Méditerranée, de la mer Noire, de la mer Caspienne et de la mer d’Aral. Elle est connue de manière secondaire depuis l’Autriche et la Hongrie au Kazakhstan et au sud-ouest de la Sibérie. Sa limite orientale à l’ouest de la Mongolie. En Europe occidentale, les populations sont isolées sur les côtes atlantiques et méditerranéenne du Portugal, de l’Espagne et de la France, ainsi que sur la Corse et la Sardaigne. Elle a été signalée en Afrique du Nord (Algérie, Maroc) ; non confirmée, sa présence y reste très incertaine.

En France elle est présente sur le littoral méditerranéen (embouchure du Rhône, côtes corses) et quelques sites du littoral atlantique (Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime), où les populations sont instables et en déclin.

Habitats

L’espèce vit dans des eaux temporaires saumâtres, souvent en milieu littoral (Camargue, Crau humide, côtes atlantiques et méditerranéennes). Ces milieux s’inondent en automne-hiver et s’assèchent en été, créant des conditions essentielles à son cycle. Elle se rencontre parfois dans des eaux douces (notamment en Corse [?] ou dans le Caucase où elle est alors localement nombreuse), mais son optimum écologique reste les zones salées à végétation halophile.

Les études d’Aguesse (1960) sur l’écologie de l’espèce en Camargue ont fondées les connaissances sur les habitats particuliers du Leste à grands stigmas. Des synthèses plus récentes suivent et intègrent la Crau humide voisine (Lambret 2016, Lambret & al. 2016). Elles proposent des actions de restauration (Lambret & al. 2023). Martynov & Martynov (2008) présentent le contexte de l’Ukraine et Martynov (2020) résume les préférences de cette espèce dans ce pays qui semblent assez similaires à celles des population d’Europe occidentale. Dans le Caucase, où elle occupe aussi des eaux douces, elle peut s’observer en grand nombre (Kosterin 2015 ; Christian Goyaud, com., 2023).

Les pontes sont réalisées dans les tiges vivantes ou sèches de plantes hélophytes : surtout Bolboschoenus maritimus (Scirpe maritime), parfois Juncus maritimus, Juncus acutus ou Schoenoplectus lacustris. Les œufs sont pondus au-dessus du niveau de l’eau et passent l’hiver dans les tissus végétaux. L’inondation printanière déclenche les éclosions, mais une remise en eau trop précoce (fin d’été/début d’automne) ou un assèchement trop rapide au printemps compromet la survie larvaire. La remise en charge précoce des eaux favorise le développement d’autres espèces aquatiques conduisant à une pression inter-spécifique défavorable. L’assèchement printanière trop précoce ne permet pas le développement couple des larves qui alors périssent. A contrario si l’évaporation est insuffisante, les eaux restent trop douce, alors que la bonne salinisation déclenche les émergences.

Les adultes restent près des sites de reproduction, mais peuvent se disperser lors d’années à forte émergence (explosions démographiques), égarés parfois loin des localités de reproduction (jusque que dans le Vaucluse, la région lyonnaise ou l’Isère, voire sud de la Suisse ou de l’Allemagne). Il n’est pas exclus que la façade Atlantique en France ait été (re)colonisée récemment, notamment suite à la forte dynamique démographique de 1989 constatée en Camargue. Celle-ci a failli disparaître suite à l’Ouragan Martin de 1999, mais résiliente, elle s’est reconstituée.

Les principaux facteurs influençant la présence et le succès de l’espèce sont :

  • La densité de « plantes-hôtes » (notamment Bolboschoenus maritimus).
  • Le calendrier des inondations : une recharge en eau tardive en automne favorise l’espèce car elle limite le nombre d’espèces compétitrices.
  • La salinité printanière, liée à l’évaporation conditionne le déclenchement des émergences. Les excès d’eau au printemps ou les assèchements prématurés réduisent les émergences.
  • La stabilité interannuelle des conditions hydriques favorise le maintien des populations. Elle est améliorée sur des sites soumis à Plans de gestion raisonnée. Une station favorable une année peut devenir défavorable l’année suivante selon la gestion hydraulique et les conditions climatiques.

L’espèce fonctionne selon une dynamique de métapopulation : certaines stations disparaissent localement mais peuvent être recolonisées lorsque les conditions redeviennent favorables. Malgré des effondrements ponctuels, elle montre une résilience notable : espèce à « éclipses ». Les variations climatiques et la gestion de l’eau influencent directement son succès reproducteur. Sa survie repose sur la préservation des scirpaies saumâtres et la coordination des sites dans un système de métapopulations assurant la continuité et la résilience de l’espèce.

Phénologie

La période de vol est courte, s’étalant de mai à juillet, parfois jusqu’en août, avec un pic d’activité en juin. En France, les premières émergences sont observées début mai, les dernières jusqu’à mi-août (records ponctuels fin août). Les pics phénologiques concernent, sur la façade Atlantique, les individus ténéraux, fin mai, les individus matures, fin mai – début juin, les tandems et les pontes mi juin. En Turquie, les premiers adultes sont réputés apparaître dès mars [!?]. La durée de maturation des imagos est d’environ 15 jours, et leur longévité peut atteindre 50 jours.

Les œufs hivernent sans éclore, puis éclosent entre mi-mars et début avril. Le développement larvaire est très rapide (8 à 10 semaines), permettant l’émergence avant l’assèchement estival. Les conditions idéales sont des eaux peu profondes, saumâtres, chauffées au printemps. Cette espèce à cycle court et sensible aux variations environnementales, dépend d’un équilibre hydrologique précis et d’un réchauffement printanier raisonnablement rapide. Les populations sont fortement fluctuantes, influencées par les conditions climatiques et la gestion des milieux, mais montrent une bonne capacité de résilience dans les zones protégées et bien gérées ou dans les plus belles métapopulations.

Parasites

Cette espèce est parfois parasitée au niveau des ailes par les Arabis (Forcipomyia paludis) au même titre que 60 autres espèces d’Odonates concernées par ce petit insecte de l’ordre des Diptères (Martens 2012).

Menaces, suivi et conservation

En Europe de l’Ouest, plusieurs facteurs écologiques et anthropiques limitent ou fragmentent la répartition de cette espèce. En Europe de l’Ouest, la répartition restreinte et instable de l’espèce résulte d’une combinaison de la rareté des zones humides salées naturelles, la destruction ou l’artificialisation des habitats littoraux par des aménagements, la pollution par les intrants agricoles, la modification de la salinité et du caractère fragmenté des populations restantes. Ainsi, sa survie régionale dépend largement de la préservation des milieux saumâtres temporaires côtiers et de leur gestion écologique adaptée.

J’ajoute que la gestion hydraulique des salins vient altérer (ou a contrario favoriser), ainsi que la mise en « culture » des anciens bassins jusqu’alors délaissés sont des sources majeures de menaces pour le Leste à grands stigmas. La démoustication par l’entremise du Bti (Bacillus thuringiensis israelensis) conduit à la disparition collatérale des resources alimentaires de larves de ce Leste, comme les Chironomes ou les Cladocères.

Illustrations

 Île de Noirmoutier (Vendée – France) le 2 juin 2018
©© bysa – Florent Figon – Flickr
Roumanie le 14 juin 2014 – femelle – iNaturalist
©© bync – Luca Boscain
Couple sur des Scirpes maritimes dans la réserve de la Tour du Valat en Camargue, le 6 juin 2009 (Bouches-du-Rhône – France)
©© byncsa – Jean-Michel Faton

Cyrille Deliry – Niort, le 11 novembre 2025


Références

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Communiqués
26 août 2012 – Lestes macrostigma en Isère en 2012 – Communiqué du GRPLS, 26 août 2012 (Archives)
24 mai 2023 – Le Leste à grands stigmas va-t-il survivre à 2022 ? – Odonates du Monde (online)
28 mai 2024 – Thalassalestes macrostigma en bon nombre sur la façade Atlantique en 2024 – Histoires Naturelles, Blog
5 et 6 novembre 2025 – Groupe Lestes macrostigma : 2èmes rencontres nationales à la Tour du Valat (PDF)

Notes

  1. Lestes virentis de Charpentier, 1840 [syn. : Dupont 2010] n’existe pas chez l’auteur (invention !) sinon comme désinence sous Agrion virentis (p.142) correspondant à Chalcolestes viridis, ce taxonyme n’existe pas ainsi présenté (Deliry [2020]). ↩︎