Macromia splendens
Deliry C. [2025] – Macromia splendens - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 55738 du 20.03.2025. – odonates.net
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→ Odonata > Epiproctophora > Anisoptera > Libellulines > Macromiidae
 Macromia splendida (Pictet de la Rive in de Selys Longchamps, 1843) (nomen oblitum)Macromia splendens (Pictet de la Rive, 1843) (♣)La WOL : utilise Macromia splendens (Pictet [de la Rive], 1843) qui est une version "protégée" (nom. protectum) de ce nom. Localité-type - Montpellier, France
[b] de Selys Longchamps E. 1843 - Description d'une nouvelle espèce de Névroptère du genre Cordulia découverte en France. - Revue Zoologique, revue mensuelle, mai 1843 : 131.
Autres taxonymes signalés - Cordulia splendens Pictet de la Rive & de Selys Longchamps, 1844 [syn. : Kirby 1890 ; [2018] ; date incorrecte : [2023]], Macromia splendens (Pictet de la Rive & de Selys Longchamps, 1844) [nom. protectum : [2018], Deliry 2019a ; date incorrecte : [2023]] Macromie élégante [de Selys Longchamps 1850], Macromie éclatante [Tiberghien 1985], Cordulie splendide [olim, PCN 2014], Macromie splendide [syn. : PCN 2014] - (en) Splendid Cruiser |
VU 2020 (VU 2001) UICN - VU 2009 Bassin méditerranéen
VU 2024 (VU 2010, EN 1988) Europe (endémique) - Berne an. II - Directive Habitats an. II+IV
NB - Le principe du premier réviseur est à appliquer pour préciser le nom à conservé dans la mesure où il y a une ambiguïté : Cordulia splendida, Cordulia splendens selon les publications de l'époque. [A suivre... !] [com., 8 octobre 2024].
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Décrite de manière anticipée en 1843 sous Cordulia splendida selon Pictet de la Rive in de Selys Longchamps, réputée datée de 1843 (de Selys Longchamps 1843b), l'espèce a été conjointement précisée par Pictet de la Rive et de Selys Longchamps en 1844 sous Cordulia splendens (voir Deliry 2014a). De nouvelles relectures [2023] tendent à préciser que l'article double supposé paru en 1844 (Pictet de la Rive & de Selys Lonchamps [1844] recte 1843) comme l'écrit Kirby (1890) est bien paru en 1843 ce qui serait conforme à l'opinion des auteurs, mais aussi bien postérieurement à la diagnose d'Edmond de Selys Longchamps (1843b) sous Cordulia splendida. L'article conjoint des deux auteurs de l'époque attribue par contre bien la description à Pictet de la Rive uniquement sous la mention Pict. n. spec.. En conséquence nous avons en tant que synonyme postérieur de la Cordulia splendida, Cordulia splendens Pictet de la Rive in Pictet de la Rive & de Selys Longchamps, 1843. Je fais les ajustements plus haut en entête. |
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| 🔍 - ©© bync – Pierre Juliand – Ardèche (France) le 13 juin 2009 – Monde des Insectes |
Commentaires
Décrite par Pictet de la Rive sur une ♀ provenant de Montpellier (France) et fournie par A.Guignard en parallèle du ♂ et dans une note contigüe et annexée de de Selys Longchamps. Je considère en conséquence ici que c'est une double publication et une description collaborative de l'espèce à rapporter donc aux deux auteurs. France, vers Montpellier (Pictet de la Rive & de Selys Longchamps 1843). Auparavant de Selys Longchamps avait publié "maladroitement" une brève description sous Cordulia splendida ce qui fait que le véritable nom de cette espèce aurait dû être Macromia splendida (Pictet de la Rive in de Selys Longchamps, 1843) (voir Deliry 2014a) ; en définitive la description conservée par les auteurs date de 1843 et se trouve ici sous les deux noms : Pictet de la Rive et de Selys Longchamps. C'est Kirby (1890) qui date ce dernier travail de 1844, mais j'ai vérifié depuis qu'il date en réalité de 1843 ([2023]).
Voir : Le véritable nom de la Cordulie splendide
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| 🔍 - Planche jointe à la présentation de Pictet de la Rive & de Selys Longchamps (1844) |
Répartition
- France (Pictet de la Rive in de Selys Longchamps 1843, Pictet de la Rive & de Selys Longchamps 1844, Kirby 1890... : voir détails plus bas).
- Portugal (Návas 1924, de Seabra 1937, 1942, Chelmink & Mitchel 1996, Vanappelghem & Fernandez 2003, Maravalhas & al. 2011)
- Espagne - (Castille : Návas 1924). Premières indications mal étayées (Tiberghien 1985), elles sont confirmées ensuite (Ferreras Romero 1983, Cordero Rivera & al. 1999, Cordero Rivera 2000, Cordero Rivera & al. 2010, 2012).
Élément méditerranéen (St Quentin 1960), franco-ibérique (Portugal, Espagne, France) (Dommanget 1987). Espèce franco-ibérique de répartition méconnue (Cordero Rivera 2000), endémique du sud-ouest de l'Europe, c'est une des libellules les plus rares du continent (Leipelt 2005). Présente notamment dans la Péninsule ibérique, elle est beaucoup mieux étudiée en France, mais sa répartition dans la Péninsule ibérique est désormais bien connue ([2022b]). Elle est dans le quart sud-ouest du pays [PCN 2014]. Espèce atlanto-méditerranéenne, franco-ibérique, elle est dans le sud-ouest de la France et dans la Péninsule ibérique [1]. En France, elle affectionne les bassin de la Garonne, de l'Hérault et de l'Ardèche, mais elle a été découverte récemment très au nord sur l'Eyrieux en Ardèche. Elle est réputée en déclin (Deliry 2017). Elle est de plus isolée en Charente-Maritime et à actualiser pour le département des Landes ([2022b]).
Voir aussi : Lieftink (1965), Tiberghien (1985), van Helsdingen & Williemse (1998).
France
Protégée - VU 2016 (EN 2009, DD 1994, LR3/10 1987) [3]
Montpellier (Hérault) (de Selys Longchamps 1843b, Pictet de la Rive & de Selys Longchamps 1843 ; capturée à plusieurs reprises : Grassé 1930), Jarnac (Charente) sur la Charente (de Selys Longchamps & Delamain 1868, Falloux 1868), Ardèche en 1869 (Guénée 1870, Grassé 1930), au bord du Lot à Cahors (Lot) (Morton 1825), Bouches-du-Rhône (collect. McLachlan in Morton 1925), Aquitaine (Bilek 1969, Tiberghien 1985) ; Tiberghien (1985) reprend les citations connues (anciennement : Jarnac, Cahors, Montpellier).
Voir aussi : Grand 1989, Dommanget 1995 [4], 2001, Grand 2002.
Occitanie (Charlot & al. 2018).
Réputée anciennement présente dans le Var, aucune référence ne vient confirmer cette information ; le département présente toutefois des rivière favorables à cette Libellule spectaculaire et des prospections spécifiques méritent d'y être menées (C.Deliry, com. 2010), d'autant plus que Gomphus graslinii y a été découvert récemment ([2022b]). Elle est en Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes, à préciser pour la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. On connaît des populations continues depuis le sud de l'Ardèche au Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, celles de l'Aquitaine ou du Poitou-Charentes sont plus isolées (Dupont 2010, Deliry [2022b]).
- Occitanie (Charlot & al. 2018).
- Poitou-Charentes – Découverte dans les années 1860 par Henry Delamain à Jarnac et ses environs (Charente). Elle est redécouverte en 2004 sur La Barde (Charente-Maritime) puis la même année sur Bazac (Charente). L’espèce se reproduit dans la région (Précigout 2013). Elle est inscrite au PNAO qui comprend le suivi sur près de 160 placettes témoin sur la région.
Habitats
Les larves de cette espèce vivent généralement dans des tronçons à courant lent ou stagnant de rivières et de fleuves. Les larves séjournent sur des substrats sablonneux, parfois avec une couche de détritus clairsemée, ainsi que sur des amas de détritus grossiers et des corniches rocheuses dans des eaux plus profondes. Les larves sont difficiles à repérer sur les fonds sableux en raison de la couleur sableuse de la partie supérieure de leur corps, marquée de taches sombres. De plus, elles ont la capacité de s'enfouir, mais cela se fait relativement lentement et des parties du corps restent souvent découvertes (Leipelt 2005).
Cours d'eau de dimension moyenne à grande, dans des vallées alluviales ou des gorges. Plateaux calcaires en tête de bassin. Les retenues d'eau paraissent très favorables à l'espèce. Les larves se développent en eaux lentes ou sur les retenues ombragées par une importante ripisylve, la faible pénétration de la lumière liée à l'ombrage favorise les gîtes larvaires situés généralement en eaux profondes (Dupont 2010). Sa reproduction a généralement lieu dans des eaux courantes, dans des zones fortement ralenties ([2022b]), mais des comportements reproducteurs ont été observés sur des milieux stagnants (Jourde & Laluque 2006). La maturation des individus se fait dans des habitats périphériques. Les mâles se cantonnent sur des tronçons de rivière d'une centaine de mètres (grands territoires) généralement boisés [Val Charente 2007].
Les larves occupent des eaux relativement profondes et sombres (parfois jusqu’à 10 m de profondeur), très peu courantes, voire quasi stagnantes dont la température dépasse les 20°C au cours de l’été. Les substrats occupés sont variés : sablo-limoneux, vaseux, chevelu racinaires, voire rochers. L’altitude maximale observée pour une émergence est de 480 m (Leipelt & Suhling 2005). Emergences indiquées jusqu'à 480 m d'altitude seulement, dans les parties calmes et vaseuses des grands cours d'eau avec des vasques profondes. Lors de la période de maturation, les adultes quittent les habitats de leur naissance et semblent occuper les coteaux ou plateaux qui surplombent le plus souvent les cours d’eau qu’ils occupaient ; ainsi détectés sur le bassin de l’Aude (C.Deliry, com.). Les mâles patrouillent selon de très grands tronçons de la rivière en période de reproduction, parcourant plus de 200 m de linéaire. Les femelles, discrètes, ne sont le plus souvent repérées que lors des pontes. Les seuls déplacements évoqués sont ceux qui vont des sites de reproductions au plateaux ou coteaux voisins lors de la maturation, et, retours. On ne dispose pas d’informations sur d’autres déplacements notables chez cette Libellule ([2019b]). Les larves de cette espèce vivent dans les zones lentes ou quasi stagnantes de grandes rivières dans des eaux chaudes, dépassant les 20°C en été. Elles vivent parfois jusqu'à une profondeur de 10 m et recherches les zones ombragées par les ripisylves. Elles sont nocturnes. Les imagos subissent une période de maturations qu'ils tiennent dans l'environnement proche en volant sur les coteaux ou les plateaux proches des gîtes larvaires. Les mâles parcourent des territoires étendus, pouvant effectuer des vas et viens sur de linéaires de plus de 200 m sur un tronçon de rivière. Notons que l'espèce a été découverte sur des cours d'eau de plus faible dimension, notamment ces dernières années en Ardèche (affluents de la Ganière par exemple)(Ladet 2021).
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| 🔍 - Quelques habitats à Macromia splendens dans le bassin de la Ganière (affluent de la Cèze) en Ardèche (France). On y trouve des habitats de dimension modeste. - Extrait de Ladet (2021) |
Phénologie
Espèce vive et farouche (Tiberghien 1985) [Val Charente 2007]. Vole de début mai et se voit tout le mois de juin sur le Lez (Hérault) (Grassé 1930). Vole de fin mai à [parfois] fin août. Maturation de 2 semaines, pontes optimales en juillet (Dupont 2010), présence optimale en juin [Val Charente 2007]. Espèce diurne, parfois crépusculaire [Val Charente 2007]. Développement larvaire en trois ans (Cordero Rivera & al. 1999) ; Leipelt (2005) propose un peu moins de deux ans, ce qui est démontré par Leipelt & Suhling (2005).
Pendant la période de maturation qui dure de 10 à 15 jours, les imagos s’éloignent des gites larvaires. Après cette période les mâles reviennent et tiennent un vaste territoire sur le cours d’eau. Les pontes sont principalement faites en juillet. Les œufs éclosent environ 20 jours après la ponte. Elle passe l’hiver à l’état de jeune larve active, la première année. Développement larvaire de deux ans. L’émergence se déroule en fin de nuit ou tôt le matin et les exuvies peuvent être trouvées jusqu’à 3 ou 4 mètres au dessus de l’eau. Elle est réputée durer moins d'une heure, mais il apparaît plus probable qu'elle puisse prendre régulièrement plus de 6 heures depuis le cœur de la nuit au petit matin. La femelle ne revient sur les habitats que pour pondre ([2019b]). Les larves ont une activité nocturne (Leipelt & Suhling 2005).
En Charente-Maritime les premières exuvies ont été découvertes le 7 juin, pontes observées du 20 juin au 19 juillet [Val Charente 2007]. L’espèce est connue pour voler en Ardèche de début juin à début août, optimum fin juin. Observée principalement en juin-juillet. Une exuvie y a été toutefois été trouvée le 25 mai 1997. Elle est indiquée selon d’autres sources de fin mai à mi août et au-delà ([2019b]).
Odonatosociologie
Les espèces accompagnatrices de la Cordulie splendide qui sont les plus caractérisées sont Boyeria irene, Gomphus graslinii, Gomphus simillimus et Oxygastra curtisii. En Ardèche on trouve parmi les espèces dominantes Boyeria irene et Onychogomphus uncatus selon Ladet (2021). Selon le même auteur seuls 3% des exuvies d'Anisoptères récoltées concerne cette espèce sur le Bassin de la Ganière en Ardèche (N=67). 49% des exuvies concernent Onychogomphus uncatus et 36% Boyeria irene. On trouve ensuite Oxygastra curtisii avec 6% et Cordulegaster boltonii ainsi qu'Onychogomphus forcipatus avec des valeurs similaires à celles de la Cordulie. Sur le site étudié, aucun imago de Macromia splendida n'a été observé.
Menaces et préservation
Elle est menacée par les populations d'Ecrevisses invasives [2] et l'intensification de l'utilisation des habitats périphériques aux gîtes larvaires. Il s'agit de protéger ses sites et gérer de manière raisonnée ses habitats périphériques (Dupont 2010). Espèce localisée et menacée par la pollution, la mise en culture des vallées alluviales qui font disparaître ses terrains de chasse et possiblement par le batillage induit par les activités nautiques vis à vis des émergences. L'amélioration des connaissance sur l'espèce en Poitou-Charentes est nécessaire [PCV 2014]. L’artificialisation des rivières, la rectification des cours d’eau ou la construction de barrages, le déboisement des berges, l’introduction d’écrevisses invasives ou la pollution des eaux (UICN France & col. 2016) sont autant de menaces qui sont rappelées.
Références
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Coste A. & al. 2013 - Etat des lieux des connaissances des populations de quatre odonates d’intérêt patrimonial en Midi-Pyrénées : la Cordulie splendide Macromia splendens, la Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii, le Gomphe de Graslin Gomphus graslinii et l’Agrion bleuissant Coenagrion caerulescens. - [A préciser !] - PDF LINK
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van Helsdingen P.J. & Williemse M.C. 1998 - Background information on invertebrates of the Habitats Directive and the Bern Convention - Part II (Sauvegarde de la nature n° 80). - Conseil de l'Europe.
Visscher M.N. & Balança G. 1991 - Nouvelles observations de Macromia splendens (Pictet, 1843) et de Cordulegaster bidentata Sélys, 1843 (Odonata Corduliidae et Cordulegastridae). - Martinia, 7(4) : 79-80.
Vanappelghem C. & Fernandez E. 2003 - Nouvelle localité pour Macromia splendens (Pictet, 1843) au Portugal (Odonata, Anisoptera, Macromiidae). - [A préciser !]
Communiqués et notules (Liste)
- 6 octobre 2024 – La population des Cordulies splendides la plus septentrionale de l’Ardèche et du Sud-Est de la France menacée sur le Bassin de l’Eyrieux Histoires Naturelles Ⓑlog
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= Notes =
[1] - Ainsi Aguesse (1968) ne connaissait la Cordulie splendide que de la région de Montpellier (Hérault), du Lot et en Espagne et au Portugal avec une localité pour chacun de ces deux pays. Dans les faits l'espèce avait aussi signalée de Poitou-Charentes et d'Ardèche au XIXe siècle. Ce n'est qu'à partir des années 1980, d'abord, sous l'impulsion de J.L.Dommanget, puis celle de D.Grand, enfin celle des ardéchois, A.Ladet, C. et P.Juliand que les données ont commencé à se multiplier en France. Lieftinck (1965) avait fait un premier effort de connaissance et de synthèse. Entre temps les connaissances ont progressé dans la Péninsule ibérique et de manière très ponctuelle sur la façade atlantique française (Découverte sur la Dronne en Charente-Maritime en 2004). Après une période de relative stabilité des connaissances sur la répartition de nouveaux progrès sont effectués dans les années 2010 en France... on peut même penser à une progression de l'espèce. Ainsi de nouvelles populations sont découvertes dans la Vallée de l'Eyrieux au centre de l'Ardèche en 2013 (BEED 2013). Celles-ci confirmées par une équipe du Groupe Sympetrum en juillet 2014 se révèlent importantes. Enfin la mission post-ECOO en juillet 2014 découvre une très belle population dans le Haut Bassin de l'Aude (Aude). De fait cette population était connue par M.Vaslin depuis 2009 [Liste Obsmedit message n°17244]. Par contre les prospections plus au nord sur le Doux (Ardèche) réalisées par R.Krieg-Jacquier et C.le Merrer en août 2014 se sont révélées pour l'heure négatives (Deliry 2014b). De nouvelles prospections régulières sur l'Eyrieux confirment la pérennité et la bonne santé de cette population septentrionale, mais rien n'a encore été trouvé sur le Doux, habitats pourtant favorables ([2019b]).
[2] - J.L.Dommanget (com.) a remarqué récemment que les effectifs des larves dans le Bassin du Tarn avaient fortement diminués. Ceci est concomitant avec l’expansion des populations d’Ecrevisses américaines (compétition trophique envisagée avec les larves de la Cordulie splendide).
[3] - On avait envisagé dans les années 2000 que cette espèce était En Danger (EN) dans le pays, néanmoins cette vision trop pessimiste a été revue en catégorie Vulnérable en 2016.
[4] - Découverte en 1972 dans la Vallée du Tarn, un suivi régulier est réalisé dès 1979 par l'équipe de J.L.Dommanget (Dommanget 1995).
[5] - Cette version est une rédaction reconstruite associant la date de la première description, 1843, au nom du premier auteur, Pictet, basé sur l'orthographe du nom utilisée en fait en 1844, Cordulia splendens. Il s'agit donc d'un "montage" et non d'une réalité taxonomique : c'est une invention ([2023]).
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