Palpopleura lucia
Deliry C. [2025] – Palpopleura lucia - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 56238 du 22.03.2025. – odonates.net
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→ Odonata > Epiproctophora > Anisoptera > Libellulines > Libelluloidea > Palpopleuridae
Palpopleura lucia (Drury, 1773)
Drury D. 1773 – Illustrations of natural History. Volume II. – London.
Localité-type - [A préciser !]
- Libellula lucia Drury, 1773[1]
- Palpopleura lucia (Drury, 1773)
- Libellula marginata Fabricius, 1781 (nec de Geer, 1773)
- Libellula variegata Fabricius, 1781 (nec Linnaeus, 1763)
- Libellula varia Gmelin, 1788
- Libellula sinuata Fabricius, 1793
- Libellula denticulata Palisot de Beauvois, 1817
- Libellula semivitrea Burmeister, 1839
Palpopleure de Lucia [2021] – (anglais) Lucia Widow ---
LC 2016 UICN
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| 🔍 - ©© bync – [Oe. Bénin] – Bénin, Atakora, Matéri le 15 juin 2021 – iNaturalist - ♂ mature |
Répartition
Espèce Afro-malgache (Couteyen & Papazian 2012).
- Nigéria ("Bénin"[2] : Rambur 1842).
- Bénin[3] - LC 2021 - Indiquée et distinguée par Fraser (1951), sous Palpopleura lucia lucia. Elle semble confirmée [?] par Tchibozo & Dijkstra (2004) (voir Palpopleura portia). C’est une espèce commune qui semble occuper tout le pays, à rechercher toutefois dans le Nord-Est. Il s’agit de l’espèce de Libellules les plus fréquemment observée au Bénin (69 mentions sur iNaturalist → [1]), 11% des observations béninoises) avant Crocothemis erythraea (28 mentions, 4%). Les valeurs données sont à prendre avec un certain recul car elles sont la combinaison de deux éléments principaux : la fréquence réelle de l’espèce qui doit être importante combinée à une certaine facilité de détermination, voire d’approche sur le terrain (Deliry [2022]).
- Madagascar (Deliry [2022]).
Cette espèce est commune en Afrique tout comme dans sa partie occidentale. Répandue en Afrique subsaharienne exceptée dans les secteurs de forêt pluviales les plus denses. Elle est aussi à Madagascar. Elle a pu être confondue avec Palpopleura portia, si bien qu’une part des observations reste à vérifier (Deliry [2022]).
Habitats
Comme Palpopleura portia, elle habite les marécages dans la brousse, les régions boisées ou les forêts (Deliry [2022]).
Phénologie
Cette espèce devrait voler toute l’année : on connaît par exemple, au Bénin des mentions allant de février à décembre. Les émergences doivent se faire en continue : on a des mentions d’individus subémergents d’immatures en mai, août et novembre (à suivre) (Deliry [2022]).
Illustrations
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| 🔍 - ©© bync – Amadou Bahleman Farid – Bénin, Djougou le 31 octobre 2019 – iNaturalist - ♂ immature |
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| 🔍 - ©© bync – [Oe. Bénin] – Bénin, Atakora, Taguiéta le 19 août 2020 – iNaturalist - ♀ mature |
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| 🔍 - ©© by – Vijay Barve – Bénin, Atlantique, Abomey-Calavi le 11 novembre 2019 – iNaturalist - ♂ mature |
Références
Couteyen S. & Papazian M. 2012 - Catalogue et affinités géographiques des Odonata des îles voisines de Madagascar (Insecta : Pterygota). - Ann. soc. entomol. Fr., (n.s.) 48 (1/2) : 199-215. - BiB
Deliry C. [2021] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
Deliry C. [2022] - Abrégé d’odonatologie béninoise. Compendium of Beninese Odonatology. – Histoires Naturelles, site Internet, archivé [1er novembre 2022-21 mars 2025].
Drury D. 1773 – Illustrations of natural History. Volume II. – London.
Fraser F.C. 1951 - Mission A.Villiers au Togo et au Dahomey. V. Odonata and Neuroptera. - Bulletin de l’Institut française d’Afrique noire, 13 : 1077-1091. - PDF
Karsch 1894 - [A préciser !]
Mitchell A. & Samways M.J. 2005 – The morphological ‘forms’ of Palpopleura lucia (Drury) are separate species as evidenced by DNA sequencing (Anisoptera : Libellulidae). - Odonatologica, 34 :173-178.
O'Neill G. & Paulson D. 2001 - An annotated list of Odonata collected in Ghana in 1997, a checklist of Ghana Odonata, and comments on West African Odonate Biodiversity and Biogeography. - Odonatologica, 30 : 67-86.
Palisot de Beauvois A.M. 1805-21 - Insectes recueillis en Afrique et en Amérique dans les royaumes d'Oware et de Bénin, à Saint-Domingue et dans les États-Unis, pendant les années 1786-1797. - Fain & Cie, Paris : [Libellules] : [1807 - livraison 4] 68-69 + [1807 - livraison 5] 84-85 + [1817 - livraison 10] 171-172. - PDF
Rambur P. 1842 - Histoire naturelle des insectes : Névroptères. - Roret, Paris : 534 pp. - ONLINE
Ris F. 1909 - Libellulinen I. - Collections Zoologiques du baron Edm. de Selys Longchamps, fasc. IX, Catalogue systématique et descriptif, Hayez, Bruxelles : 385 pp. [A vérifier !] - ONLINE
Tchibozo S. & Dijkstra K.D. 2004 - Rapport d’inventaire préliminaire des libellules des zones humides du Sud-Bénin. - Intern. Dragonfly Fund, Report n°6 : 6 pp. - PDF LINK
= Notes =
- ↑ Drury (1773) fait deux taxons avec Libellula lucia et Libellula portia précocement lors de la description scientifique de ces Libellules. Karsch (1894) a montré une différence de la structure des éléments génitaux entre ces deux taxons et O’neill & Paulson (2001) ont souligné des nuances de taille et de marques alaires. Toutefois ceux-ci restent d’abord rassemblés sous une seule espèce, Palpopleura lucia, en général. Elles ont été traité comme de simples formes ou des sous-espèces selon les auteurs. Il faut attendre Mitchell & Samways (2005) pour obtenir la démonstration génétique de leur bonne séparation en deux espèces. Celles-ci présentent une aire et un habitat similaires.
- ↑ Notons (Deliry [2022]) que les indications de Rambur (1842), bien que marquées Bénin concernent en fait le Nigéria et au moins pour partie des éléments issus de Palisot de Beauvois (1805-1821) (voir Ris 1909).
- ↑ Selon Deliry ([2022]) 1er novembre 2022, 4 espèces du genre Palpopleura sont signalées au Bénin. La morphologie très particulière de ces Libellules courtaudes permet de les repérer immédiatement. Les ♂ se distinguent facilement selon l’extension du noir sur les ailes : en masse et étendue chez Palpopleura lucia, en masse avec des échancrures chez Palpopleura portia, seulement à la base des ailes avec une coloration des nervures jaune chez Palpopleura jucunda et sans aucune marques noires avec des zones éventuellement enfumées chez Palpopleura deceptor.
