Leucorrhinia pectoralis
Deliry C. [2025] – Leucorrhinia pectoralis - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 35064 du 05.08.2024. – odonates.net
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→ Odonata > Epiproctophora > Anisoptera > Libellulines > Libelluloidea > Leucorrhiniidae
Leucorrhinia pectoralis (de Charpentier, 1825)
- Libellula rubicunda var. Müller, 1764 (nec Linnaeus, 1758) [syn. : [2020a]] [Syn.mineur]
- Libellula rubicunda de Villers, 1789 (nec Linnaeus, 1758) [syn. : [2020a]] [Syn.mineur]
- Libellula rubicunda Linnaeus, 1758 [syn. : de Selys Longchamps 1840 ; bonne espèce : de Selys Longchamps & Hagen 1850]
de Charpentier T. 1825 - De Libellulinis europaeis In : Horae entomologicae. - Wratislaviae. - ONLINE
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- Leucorrhinia borysthenica Charleman & Artobolevskii, 1915 [syn. : [2020a]] [A voir pour la WOL]
- Leucorrhinia sylvatica Charleman & Artobolevskii, 1915 [syn. : [2020a]]
Laïs [de Villers 1789], Libellule pectorale [de Selys Longchamps & Hagen 1850], Leucorrhine à gros thorax [Robert 1958, Dommanget 1987, [2020a]] - (en) Yellow-spotted Whiteface
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🔍 - ©© bysa – Andreas Eichler - Allemagne le 7 juin 2013 – Wikimedia commons |
Statuts
LC 2014 UICN (stable) - LC 2009 Bassin méditerranéen - LC 2010 (VU 1988) Europe (en déclin) - Directive Habitats (annexes II+IV)
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🔍 - ©© bysa - Göran Liljeberg, Hallvard Elven (Muséum d'Histoire Naturelle de l'Université d'Oslo) - Lien Internet |
Variations
Soulignons que cette espèce peut présenter des variations très importantes d'effectifs d'une années à l'autre. Sa détectabilité et la définition de son autochtonie ne sont pas chose simple à résoudre, surtout dans le cas de petites populations locales (Houard & Merlet 2014).
Les ♀ ont souvent les ailes lavées de jaune, en particulier lorsqu'elles sont jeunes. On constate chez les imagos âgés le fait qu'ils se recouvrent parfois d'une pulvérulence blanchâtre (d'Aguilar & Dommanget 1998). On peut distinguer une forme sans tache basale au niveau des ailes et une forme avec tache basale safranée (de Selys Longchamps 1850). Notons que la marque noire à la base des ailes antérieures peut être très petite voire absente, avec une réduction en parallèle de celle présente à la base des ailes postérieures qui ne disparaît jamais complètement [2019].
Répartition![]()
En 1840, de Selys Longchamps, ne reconnaît pas - "à tort" - la validité de l'espèce décrite par de Charpentier (1825) et la met en synonymie avec Libellula rubicunda. C'est de Selys Longchamps & Hagen (1850) qui publient clairement la première mention en France, notamment de Bondy et Fontainebleau en région parisienne[5]
De Selys Longchamps (1850), rétablit Leucorrhinia pectoralis et dit l'espèce présence dans une grande partie de l'Europe tempérée où c'est l'espèce la plus commune du genre, n'habitant pas néanmoins certaines localités.
Conci & Nielsen (1956) la signale en Europe septentrionale, centrale et sud-orientale. Une seule capture en Italie.
Pour Robert (1958) elle est en Europe moyenne, septentrionale et sud-orientale. Répandue un peu partout en Allemagne, mais en Suisse elle est localisée à la zone orientale. Europe occidentale... jusqu’à la Volga. Rare à très rare dans le sud et l'ouest de son aire, rare ou peu commune dans le nord, parfois très abondante si les biotopes lui conviennent (Aguesse 1968). Europe moyenne et septentrionale selon d'Aguilar & Dommanget (1998).
Espèce eurosibérienne, aussi dite ouest-sibérienne. La Leucorrhine à gros thorax se trouve principalement en Europe centrale et septentrionale. Elle est plus éparse en Europe occidentale, notamment en France où elle est localement en déclin (Deliry 2017). Espèce eurosibérienne, aussi dite ouest-sibérienne. Rare à très rare dans le sud et l'ouest de son aire, rare ou peu commune dans le nord, parfois très abondante si les biotopes lui conviennent. Elle évite cependant les régions boréales. Europe moyenne et septentrionale et plaines de Sibérie occidentale et de Mongolie (com. : à confirmer [2020a]). Aire de distribution occidentale fragmentée [2019].
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Habitats
Bord des petits lacs et des tourbières (Robert 1958). Etangs et marais envahis de végétation, tourbières (Aguesse 1968). Milieux stagnants oligotrophes ou mésotrophes, fréquemment acides, moyennement végétalisés et situés dans un environnement assez ouvert (friches, landes...) mais présentant la plupart du temps des zones boisées à proximité : mares ouvertes, étangs tourbeux ou non, marais, anciennes carrières, fossés, gouilles et fosses d'exploitation des tourbières à Sphaignes, bien plus rarement (du moins en France) dans les parties calmes de cours d'eau ou leurs annexes, généralement sous 1000 m d'altitude (Site Web de la SfO [2011]).
C'est une espèce relativement sténoèce dans l'ouest de son aire (ou en tout cas réputée comme telle), mais elle est plus généraliste dans l'est, notamment en Russie [2019]. Skvortsov (2010) en fait une espèce à affinités forestière en Russie se reproduisant dans des eaux stagnantes ou faiblement courantes variées. En Europe de l'ouest, elle est dans des marais et tourbières généralement à basse altitude (dépasse toutefois les 1000 m[6]) (Deliry 2017). Dommanget (1987) cite la valeur maximale de 900 m pour le Doubs, aux tourbières de Frasne. J.L.Lambert donne une mention à 1100 m d'altitude pour le Jura et une observation d'un ♂ égaré dépasse les 2000 m en Oisans (Isère) [2019].
Cette libellule présente des tendances thermophiles et ne se développe volontiers que dans les endroits protégés des intempéries. Elle se disperse volontiers et un individu marqué en Allemagne a été retrouvé à 100 km de son lieu d'origine (Grand 2010)[7] ; on considère que la colonisation des habitats favorables néoformés est efficace s'il existe des stations dans un rayon de 20 km autour des nouveaux sites (Bönsel 2006). Les déplacements sont même estimés à plus de 120 km (Deliry 2021). Néanmoins en Dombes (France) une expérience de CMR réalisée par Greff (2000) montre que malgré la proximité de sites "occupés", les déplacements restent localisés et ne se font généralement pas entre les étangs. Ils sont l’objet de quelques rares individus seulement pour des distances plus importantes[8].
Le niveau bas ou moyen de la végétation riveraine, l'absence de Roseaux (Phragmites) et une certaine fluctuation du niveau d'eau semblent des éléments favorables à son développement, en particulier dans les régions de complexes d'étangs ou de mares. Elle ne semble pas tolérer les milieux évolués, si bien qu'elle [paraît] aimer les habitats régulièrement rénovés comme en Dombes (Ain, France). J'ai conclue sur la base du contexte d'observations locales que les étangs dombistes ne sont pas fondamentalement favorables à cette libellules, bien qu'ils soient régulièrement fréquentés. En réalité le pense que les observations, certes multiples, concernent essentiellement des individus erratiques, voire en prospection d'habitats favorables et les populations sources se trouvent en périphérie du Plateau dombiste, tout en étant relativement rares (com. pers., [2019]).
On la trouve en Aquitaine majoritairement dans un habitat naturel : les Lagunes des Landes de Gascogne. Un tel habitat est densément représenté en Gironde et dans les Landes si bien que d'importantes populations de Leucorrhine à gros thorax peuvent s'y développer. La fermeture des milieux ne lui est, dans une certaines mesure, pas défavorable [2019] ; ainsi en Allemagne on observe des exuvies au niveau de gouilles dans une forêt hygrophile sur tourbe (Bönsel 2006). Semble en difficulté récente dans le Sud-Ouest de la France, devant la répétition des assèchements de ses habitats, hautement récurrente depuis les années 2000 [2024].
La prédation par les Poissons introduits est aussi régulièrement soulignée comme une difficulté et le fait qu'elle peut tolérer ces animaux selon Mauersberger (2010) me semble un phénomène tout à fait exceptionnel [2020]. L'introduction des Ecrevisse américaine est aussi un facteur de menace sur la Leucorrhine à gros thorax (Bailleux & Soulet 2013).
Phénologie

Vole de mai à juillet (Robert 1958, Aguesse 1968). Ce, jusqu'à fin juillet avec un optimum en juin (Dommanget 1987), d’avril à juillet (Deliry 2017) ; la date du 7 avril est données pour la région Poitou-Charentes (Précigout 2013). Cette phénologie est confirmée récemment pour le pays (Faune France [2019]). En Turquie la période de vol s'étend d'avril au mois d'août (Deliry 2017).
Emergences majoritairement mi mai dans le Cher (Velle 2012). Elles se poursuivent jusqu’à début juillet, mais la plupart on généralement eu lieu avant la mi juin. Enfin on ajoutera quelques observations pouvant se poursuivre jusqu’à fin août [2019]. Grand (2010) en Dombes (Ain, France), à Pizay, note la première émergence le 19 avril, l’essentiel des envols se situant début mai (voir fig. ci-dessous). Doucet & al. (2008) obtiennent une courbe similaire pour la Haute-Saône (France), avec toutefois des émergences très rares, jusqu’au 13 juillet en 2007.
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🔍 - Courbe d’émergence de Leucorrhinia pectoralis à l’étang de Pizay (effectifs cumulés) (Ain, France) (extrait de Grand 2010) |
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🔍 - Durée de vie par méthode de Capture-Marquage-Recapture, travaux de N.Greff (in Deliry 2008) |
La période de maturation dure entre une et deux semaines [2019]. A la suite de l’émergence les imagos quittent rapidement la bordure de l’eau et entament une phase de maturation d’environ 15 jours [2019] ; Grand (2010) estime cette durée à 10 jours. Les ♂ reviennent rapidement et tiennent un territoire. Lorsque la densité des ♂ est importante le comportement territorial s’atténue, voire disparaît. Les ♀ ne reviennent à l’eau que pour se reproduire : premiers accouplements dès début mai en Dombes (Grand 2010). Ainsi les jeunes individus s'éloignent des sites de reproduction, pendant une dizaine de jour au cours de leur maturation sexuelle ; les retours se font vers la mi mai, les pontes ayant lieu de mi mai à fin juillet principalement (Greff 2000).
La durée de vie mesurée par CMR dépasse le mois avec durée extrême constatée de 39 jours (voir graphe ci-dessous) (Greff 2000). Grand (2010) estime celle-ci à 50 jours, ce qui est très proche des résultats de N.Greff.
Les larves éclosent six semaines après la ponte [2019]. Développement larvaire de 2 ans, rarement de 1 ou 3 ans, selon la littérature. Le dernier stade larvaire passe l'hiver à l'état de diapause [2019]. Des exuvies furent observées en 2000 sur un étang de l’Ain ayant subit en hiver 3 mois d’assec (N.Greff, in litt.) ce qui signifie que les larves ont su résister.
Lorsque le soleil se cache les imagos se réfugient rapidement dans les arbres (d'Aguilar & Dommanget 1998).
Éthologie et Notes de biologie
Les ♂ se tiennent le plus souvent posés sur une plante du rivage, attendant le passage d'une proie. Lorsqu'une ♀ passe à proximité, ceux-ci la saisissent. Le tandem vole quelques instants, puis se pose sur le sol ou dans un buisson. Les conjoints se séparent une fois l'accouplement effectué et la ♀ pond seule ou sous la surveillance du ♂ (d'Aguilar & Dommanget 1998). C'est une espèce au comportement farouche (Coppa 1989).
Dans la majorité des études, les espèces du genre Leucorrhinia et en particulier Leucorrhinia pectoralis sont citées comme étant fortement sensibles à la prédation par les poissons. Le comportement de chasse diurne active des larves les rendrait particulièrement visibles par les prédateurs (Delpon 2013).
L’espèce est capable d’importants déplacements et on donne la valeur extrême de 100 km. En 2012 une migration importante a été enregistrée dans le Nord de la France (Itrac-Bruneau & Vanappelghem 2012). Des arrivées importantes ont été notées la même année en Allemagne et en Wallonie et même en Angleterre (Delpon 2013).
Populations
Soulignons que cette espèce peut présenter des variations très importantes d’effectifs d’une années à l’autre. Sa détectabilité et la définition de son autochtonie ne sont pas chose simple à résoudre, surtout dans le cas de petites populations locales (Houard & Merlet 2014).
Quelques nouvelles conclusions [2019]
L’analyse de l’ensemble des informations précédentes permet de mettre en évidence quelques nouvelles conclusions ou résultats méconnus sur la Leucorrhine à gros thorax (C.Deliry, com.) :
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Références
Baux V. & Krieg-Jacquier R. 2018 - Leucorrhinia pectoralis dans l'Ain : rigueur dans les inventaires, conséquences sur la gestion des habitats et la pérennité des populations. - Rev. Sc. Bourgogne-Franche-Comté Nature, 27 : 179-190.
Bönsel A. 2006 - Schnelle und individuenreiche Besiedlund eines revitaliserten Waldmoores durch Leucorrhinia pectoralis (Odonata : Libellulidae). - [Colonisation rapide et individuelle d’une tourbière forestière revitalisée par Leucorrhinia pectoralis (Odonata : Libellulidae).] - Libellula, 25 (3/4) : 151-157.
Boudot J.P., Goutet P. & Jacquemin G. 1990 - Note sur quelques Odonates peu communs observés en France. - Martinia, 6 (1). - PDF LINK
Broyer J. & al. 2009 - L’habitat de Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) (Odonata, Libellulidae) dans les étangs piscicoles de la Dombes (Ain). - ONCFS, Birieux : 13 pp.
Chassery C. 2018 - Identification et caractérisation des lieux de reproduction de la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis) en Dombes (Ain). - Rapport de stage, Univ. Grenoble, Groupe Sympetrum.
Dantart J. & Martín R. 1999 - Somatochlora metallica (Vander Linden, 1825) (Odonata: Corduliidae) y Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) (Odonata: Libellulidae), dos nuevas especies de libélulas para la Península Ibérica. - Boletín de la Asociación Española de Entomología, 23 (1-2): 147.
de Charpentier T. 1825 - De Libellulinis europaeis In : Horae entomologicae. - Wratislaviae. - ONLINE
[a] Deliry C. & le Groupe Sympetrum 2013 - Liste Rouge des Odonates de Rhône-Alpes & Dauphiné 2013. [départements] - Col. Concepts & Méthodes, Groupe Sympetrum, Histoires Naturelles n°25bis. - PDF
[b] Deliry C. & le Groupe Sympetrum 2013 - Liste d’alerte des Odonates de Savoie. 2013. - PNAO (2011-2015). - Doc. GRPLS. - PDF LINK
Deliry C. 2017 - Odonata Europaea. - Histoires Naturelles n°49. - PDF
Deliry C. [2019, 2023, 2024] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
[a] Deliry C. [2020] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
[b] Deliry C. 2020 - Préhistoire de la Leucorrhine à gros thorax dans la région Rhône-Alpes jusqu'en 2006. - Site Internet du GRPLS, 18 avril 2020. - ARCHIVE PDF
Deliry C. [2021] – Leucorrhinia pectoralis peut bien se déplacer sur de grandes distances. – Demoiselles et Libellules du Monde entier, 27 décembre 2021. - ONLINE (Odonates du Monde)
Delpon G. & al. 2014 - Nouvelles observations de Macromia splendens en région Midi-Pyrénées (Odonata : Macromiidae). - Martinia, 30 (2).
Dommanget J.L. 1987 - Etude faunistique et bibliographique des Odonates de France. - MNHN, Inv. de Faune et de Flore, fasc. 36 : 283 pp. - ONLINE
Grand D. 2010 - Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) dans la Dombes (département de l’Ain) : éléments de biologie (Odonata, Anisoptera : Libellulidae). – Martinia, 26 (3-4) : 151-166.
Grand D., Greff N., Delcourt G. 2001 - Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) nouveau pour le département du Rhône. - Martinia, 17 (3) : 107-109.
Greff N. 2000 - Suivi de la population de Leucorrhinia pectoralis sur l’étang de But, commune de Saint-Etienne-du-Bois (01) et recherches de nouvelles stations sur les sites périphériques. Prospection 1999. - Hermine, GRPLS : 110 pp.
Greff N. 2003 - Suivi de la population de Leucorrhinia pectoralis sur l’étang de But (St Etienne du Bois – 01). Rapport de synthèse 1999 à 2003. - Dossier d’étude du GRPLS, Hermine : 50 pp.
Houard X. & Merlet F. (coord.) 2014 - Liste Rouge régionale des Libellules d’Ile-de-France. - Naturparif, OPIE, SfO : 80 pp.
Krieg-Jacquier R. 2020 - Prospection et identification des sites de reproduction de Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) en Dombes et Bresse de l’Ain. Rapport 2019. - GRPLS : 11 pp. - BiB
Krieg-Jacquier R. 2021 - Capacité de dispersion chez Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) erratum. - Martinia, 35 (6) : 27-30.
Krieg-Jacquier R. 2022 - Nouveaux éléments sur la durée du cycle larvaire de Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825) en France (Odonata, Anisoptera : Libellulidae). – Martinia, 36 (2) : 13-21.
Krieg-Jacquier R. & le Groupe Sympetrum 2022 - Leucorrhinia pectoralis en 2022, des nouvelles du département de l’Ain. - Doc. GRPLS. - BiB
Lelièvre Q. 2013 - Nouvelle observation de la Leucorrhine à gros thorax, Leucorrhinia pectoralis, en Vendée. - La Lettre des Naturalistes Vendéens, 8 novembre 2013 - PDF LINK
Ott J. 1989 - Wiederfund der Großen Moosjungfer, Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825), in Rheinland-Pfalz (Anisoptera: Libellulidae). - Libellula, 8 (3/4) : 173-175. - PDF LINK
Précigout L. (coord.), Poitou-Charentes Nature 2013 - Plan national d’actions en faveur des odonates : Déclinaison Poitou-Charentes (2013-2017). - PCN & col. : 112 pp. - PDF LINK
Richoux P. 1998 – Des Libellules rares : un signe de la biodiversité sur les étangs du domaine de Praillebard. – La Lettre de la Fondation Pierre Vérots, 7 : 2-3.
== Notes ==
- ↑ Le taxon initial semble correspondre pour partie à Leucorrhinia rubicunda (com., [2020a]).
- ↑ Statut aggravé depuis ([2020a], Deliry 202Ob).
- ↑ Pourrait avoir été simplement erratique sur ce département (cf. NA) [2019], néanmoins des mentions récentes et ponctuelles laissent supposer la présence possible d'une population dans les Chambarans [2023].
- ↑ En 2012 une migration importante a été enregistrée dans le Nord de la France (Itrac-Bruneau & Vanappelghem 2012). Des arrivées importantes ont été notées la même année en Allemagne et en Wallonie (Belgique) et même en Angleterre (Delpon 2013).
- ↑ Néanmoins il est "certain" que de Villers (1789) fasse déjà référence à cette espèce lorsqu'il parle de Libellula rubicunda dans la région lyonnaise [2020] et l'espèce avait été indiquée dans la Loire dès le tout début du XIXème siècle (Deliry & al. 2022).
- ↑ Boudot & al. (1990) disent qu'elle ne dépasse pas les 550 m d'altitude dans les Vosges (France).
- ↑ Cette question semble à vérifier car elle paraît récemment réfutée. [A préciser !]
- ↑ Cette n'est pas vraiment conforme avec mon hypothèse d'erratisme des individus, sauf à considérer qu'une fois "décidés" ceux-ci bougent alors relativement et seul un marquage sur les sites de reproduction avérés doit être considéré [com., 2024]