Thalassalestes macrostigma

Deliry C. [2025] – Thalassalestes macrostigma - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 68771 du 10.11.2025. – odonates.net
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Lestes macrostigma (Eversmann, 1836) ♣
Thalassalestes macrostigma (Eversmann, 1836) ♥
Eversmann E.F. 1836 - Libellulinae, Wolgam fluvium inter et montes Uralenses observatae. - Libellululinarum species novae quas inter Wolgam fluvium et montes Uralenses obsevavit. - Bull. de la Soc. imp. des Naturalistes de Moscou, 8. - ONLINE • [Russie]
Localité-type - Russie, Chkalov[1] [Steinmann 1997]
- Agrion macrostigma Eversmann, 1836
- Lestes macrostigma (Eversmann, 1836) ♣
- Thalassalestes macrostigma (Eversmann, 1836) ♥
- Lestes picteti de Selys Longchamps, 1840 (nec Boyer de Fonscolombe, 1838)
Leste à grands stigmas
LC 2014 UICN (en déclin) – NT 2009 Bassin méditerranéen – NT 2024 (VU 2010) Europe – VU 2024 (EN 2010) Union européenne
| 🔍 - ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles - France, Camargue (Bouches-du-Rhône) en 2009 |
Taxonomie : détails résumés
- 1836 - Agrion macrostigma Eversmann, 1836 [protonyme : Steinmann 1997]
- 1840 - Lestes picteti de Selys Longchamps, 1840 (nec Boyer de Fonscolombe, 1838) (de Selys Longchamps & Hagen 1850, syn. nov.) [syn. : Steinmann 1997] [min. syn. : Deliry 2017]
- 1840 - Leste de Pictet [de Selys Longchamps 1840]
- 1842 - Lestes macrostigma (Eversmann, 1836) (Rambur 1842, comb. nov.) [de Selys Longchamps & Hagen 1850, de Selys Longchamps 1862, Kirby 1890, Jacobson & Bianchi 1905, Martin 1931, Nielsen 1940, Akramovski 1948, Chopard 1948, Morera 1950, Robert 1958, Belyshev 1961, Dommanget 1987, Steinmann 1997, Deliry [2000, 2001], Dupont 2010)
- 1850 - Lestès à grands stigmas [de Selys Longchamps & Hagen 1850]
- 1862 - Lestes (Lestes) macrostigma (Eversmann, 1836) (de Selys Longchamps 1862, subgen.)
- 1958 - Leste à grands stigmas [Robert 1958, Dommanget 1987, Deliry 2008, Dupont 2010, Deliry 2017, GRPLS 2019, Houard 2021, INPN [2023]]
- 2004 - Thalassalestes macrostigma (Eversmann, 1836) (Deliry [2004], comb. nov.)
- 2008 - Leste à grands ptérostigmas [Deliry 2008, UICN & al. 2016, 2017, GRPLS 2019, Houard 2021, INPN [2023]]
- 2008 - Leste des salins [Deliry 2008]
- 2010 -
Lestes virentisde Charpentier, 1840 [syn. : Dupont 2010] [erroné[2]] - 2017 - Lestes macrostigmus (Eversmann, 1836) (Deliry 2017, emend.)
- 2023 - Leste des sansouires [Deliry [2023]]
Commentaires
Bechly ([1998]) souligne que Lestes macrostigma est un représentant, avec Chalcolestes viridis tout à fait primitif de l'évolution des Lestidae. J'ai en conséquence suggéré en 2004, de lui forger un genre particulier : Thalassalestes (gen. nov.) en référence à sa présence sub-littoral en Europe occidentale (cf. Deliry 2008b). J’ai par ailleurs envisagé, un moment, de revoir l’accord sous Lestes macrostigmus (In : Deliry 2017a). En effet, « Lestes », en grec λῃστής qui signifie voleur, maraudeur, brigand, pirate, est un nom masculin (Deliry [2025]) !
Étymologie
Selon deux racines étymologiques « macro » et « stigma » : du grec, μακρός : long, large, et, στίγμα : marque, point : pour le grand ptérostigma (Deliry [2023]).
Éléments de description
| 🔍 - Description originale d'Eversmann (1836) |
Les ptérostigmas de Thalassalestes macrostigma sont grands et bordent entre trois et quatre cellules de la nervation alaire. Chez Lestes barbarus ils bordent à peine plus d’une cellules, deux chez Lestes sponsa. En vol il peut être confondu avec Lestes sponsa ou Lestes dryas. La confusion avec Chalcolestes viridis est possible dans le cas des ♀. À l’émergence les Thalassalestes macrostigma présentent une coloration bleue-violacée étrange et ils acquièrent en très peu de temps, soit à peine un ou deux jours, un aspect naturel qui donnent une sensation de maturité très tôt, si bien que la désignation de la notion d’immature chez cette espèce paraît peu pertinente (Deliry [2024]). Lambret (2013) détaille la chronologie de la maturation des cette espèce.
| 🔍 - Femelle quelques heures après son émergence, d'un bleu-violacé étrange ©© bysa - Philippe Lambret - Enquête ONEM [2009] |
Répartition
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Élément faunistique méditerranéo-touranien, cette espèce est principalement présente sur le littoral nord de la Méditerranée ainsi que sur le littoral de la mer Noire, de la mer Caspienne et de la mer d’Aral. Elle est aussi présente sur l’ensemble du complexe steppique salé, vestige de la Téthys, s’étalant de la Hongrie au Kazakhstan et au sud-ouest de la Sibérie. À l’est de son aire de répartition, elle déborde sur l’extrême ouest de la Mongolie. En Europe de l’ouest, des populations sont isolées sur le littoral atlantique de l’Espagne, du Portugal et de la France. En France, cette espèce est présente sur le littoral méditerranéen au niveau de l’embouchure du Rhône et le long des côtes corses. Sur le littoral atlantique des populations sont observées en Loire-Atlantique (instable), en Vendée et en Charente-Maritime (Deliry [2023]). |
Élément méditerranéen (Robert 1958, St Quentin 1960), holo-méditerranéen (Devai 1976), Paléarctique ouest (Steinmann 1997), mediterranéo-touranien (Deliry [2020]). Europe méridionale, où elle est littorale et sur des îles méditerranéennes, depuis la Péninsule Ibérique à la Turquie, l’Israël et l’Iran, des populations continentales étant connues dans le centre de l’Europe et jusqu’en Asie centrale (Mongolie, Chine). On a noté des individus erratiques jusqu’en Allemagne méridionale par exemple (com., 2023).
Afrique du Nord, Europe méridionale, Asie du Sud-Ouest (Dommanget 1987). Aire de répartition très étendue, mais fragmentée, allant de la Péninsule ibérique jusqu’à la Chine et la Mongolie en passant par l’Europe méridionale, le Kazakhstan et la Russie méridionale, s’étendant au nord jusqu’au 49e degré de latitude ; espèce localement commune dans la partie orientale de son aire et plus rare en allant vers l’ouest. En Italie et dans les îles méditerranéenne, l’espèce est côtière (Boudot & Kalkman 2015). Depuis l’Europe occidentale littorale, à l’Europe centrale, Moyen Orient et l’Asie (Deliry 2017b). Elle se trouve sur des stations du littoral du nord de la Méditerrannée, de la Mer Noire, de la Caspienne et de la Mer d’Aral. On la trouve aussi sur des habitats steppiques (salés) s’étalant de l’Autriche, la Hongrie à l’Asie centrale et le sud-ouest de la Sibérie, voire jusqu’en Mongolie. En Europe de l’ouest des populations isolées se trouvent en outre sur le littoral Atlantique depuis le Portugal à la France (Deliry [2020]). Sud du Paléarctique, de la côte atlantique jusqu’à la Mongolie à l’est. Cette espèce est localement commune dans la partie centrale de son aire de répartition, notamment en Grèce et en Bulgarie, mais elle devient de plus en plus de plus en plus rare dans les parties occidentales, où, à quelques exceptions notables, elle est essentiellement côtières. Elle est régulièrement associée à des habitats temporaires, saumâtres et salins et, très souvent, à Bolboschoenus maritimus (Scirpe maritime) (Deliry [2023]).
- Russie (vers Orembourg : Eversmann 1836 ; de Selys Longchamps & Hagen 1850 ; méridionale : de Selys Longchamps 1862, Robert 1958, Boudot & Kalkman 2015 ; Borisov 2005).
- Portugal (picteti : de Selys Longchamps 1840 ; Deliry [2020]).
- Italie -
Piémont, Romagne(de Selys Longchamps 1840), Sicile (de Selys Longchamps & Hagen 1850, 1862, Jacobson & Bianchi 1905, Nielsen 1940), Sardaigne (de Selys Longchamps & Hagen 1850, de Selys Longchamps 1862, Chelmick & Lambret 2020), Péninsule (Nielsen 1954, Robert 1958, Boudot & Kalkman 2015). - Espagne (de Selys Longchamps 1862, Morera 1950, Aguesse 1962, Montes & al. 1982, Ferreras-Romero & al. 2005, Díaz-Paniagua & al. 2014, Cano-Villega & Conesa-García 2010, Fruotos Cuadrado & al. 2019, Chelmick & Lambret 2020, Piñeiro Álvarez).
- Hongrie (de Selys Longchamps 1862, Steinmann 1984, Deliry [2020]).
- Chypre (de Selys Longchamps 1862, GBIF [2023]).
- Asie mineure (de Selys Longchamps 1862).
- France↴ - EN 2016 - Indiquée en Corse (McLachlan 1866). Notons que Robert (1958) qui cite de nombreux pays ne la donne pas en France ! Ce Leste est très localisé sur des stations du littoral méditerranéen et de la façade Atlantique et apparaît en déclin.
- Ukraine (Rodzyanko 1895, Gorb & al. 2000, Martynov & Martynov 2008, Deliry 2008a, Martynov 2020).
Algérie- Espèce incertaine pour Martin (1910), elle est donnée sans précisions par Aguesse (1968), non revue et probablement erronée (Samraoui & Menaï 1999), ceci n'est pas suffisant pour intégrer l'espèce à la liste algérienne (com., 2021).- Arménie (Akramovski 1948, GBIF [2023]).
- Allemagne (égarée vers Munich : Robert 1958, Kuhn 1998 ; cartographiée : Lambret & al. 2023).
- Grèce (Robert 1958, Chelmick & Lambret 2020).
- Maroc (Robert 1958) → [?] à confirmer (com., 2025) ! - [A traiter !]
- Turquie (Robert 1958, St Quentin 1965, Deliry 2017, GBIF [2023]).
- Kazakhstan (Belyshev 1961, Deliry 2008a, Boudot & Kalkman 2015, GBIF [2023]).
- Roumanie (Plattner 1967, Dommanget 1987, Lambret 2010 ; photo : Luc Boscain [2014] ; GBIF [2023]).
- Bulgarie - CR 2015 - (Scheffler 1973, Marinov 2007, Chelmick & Lambret 2020 ; en ligne [2020]).
- Suisse – DD 2002 – Tessin (Dufour 1982), accidentelle (XIXe siècle), vers Genève (Deliry [2023]).
- Bosnie-Herzégovine (Andjus 1992, Jović & al. 2010).
- Slovénie (Bedjanic 1995).
- Monténégro (Adamović 1996).
- Autriche (Deliry 2008a, Lambret 2010, Deliry [2020]).
- Croatie (Belančić & al. 2008a).
- Chine (Boudot & Kalkman 2015).
- Mongolie (Boudot & Kalkman 2015, Chelmick & Lambret 2020, Deliry [2020]).
- Iran (Schneider & Ikemeyer 2020).
- Tchéquie (cartographiée : Lambret & al. 2023).
Ajouter l’Albanie, la Georgie, l’Israël, la Moldavie, ainsi que plusieurs pays de l’Asie centrale (Azerbaidjan, Kirghizistan, Ouzbékistan et Tadjikistan) (GBIF [2023]).
Modèle:FRANCE

EN 2016 (EN 2009, CR 20081, LR 2/10 : excessivement localisée : 1987)
L’espèce apparaît réellement en danger sur le littoral méditerranéen et un plan de conservation s’avère nécessaire (Faton & Deliry 2000, 2013). Inscrite au PNAO (2010-2015) et au PNAL (2020-2030).
À l'initial - Élément mediterranéo-touranien (Deliry [2020]). Décrite de Russie, notamment vers Orembourg (Eversmann 1836), elle est connue sur le nom de picteti au Portugal (de Selys Longchamps 1840), puis son nom valide, macrostigma, en Sicile et en Sardaigne (de Selys Longchamps & Hagen 1850). Elle est en Espagne, Hongrie et à Chypre, ainsi qu’en Asie Mineure (de Selys Longchamps 1862). McLachlan (1866), la cite pour la première fois en France et plus particulièrement en Corse.
L’espèce se trouve dans le pays selon trois secteurs relativement réduits : le premier se trouve en Corse (essentiellement orientale), le second se trouve dans les Bouches-du-Rhône en Camargue (Tour du Valat) ainsi qu’en Crau humide (Vigueirat), le troisième le long du littoral Atlantique en Charente-Maritime et en Vendée. Elle a pu se maintenir un temps jusqu’en Loire-Atlantique au Marais de Guérande. Cette dernière a pu être renforcée lors d’explosions démographiques côté Camargue à la fin des années 2000 ou les populations avoir été renforcées par des conditions favorables alors. Des diasporas sont notés jusqu’en dans le Gard (Scamandre, Grau-du-Roi) ou l’Hérault (Mauguio). Lors d’explosions démographique l’espèce a pu atteindre le Vaucluse, les piémonts de Chartreuse en Isère ou la région lyonnaise (Rhône), voire Genève en Suisse ou la Bavière en Allemagne. De telles incursions interviennent exceptionnellement et ont une dimension séculaire. Les effectifs côté Atlantique sont généralement supérieurs à ceux enregistrés côté Camargue (Deliry [2023]).
| ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles 🔍 | Légende 🔍
Fréquence lissée p.p. vis à vis de l’effort de prospection Rouge : Espèce fréquente – Orange : Assez fréquente – Jaune : Rare Bleu clair : Probablement erratique – Gris foncé : Disparue (à vérifier) Rose : A confirmer ou Douteuse ©© byncsa - Cyrille Deliry - Histoires Naturelles |
Habitats
Aguesse (1960) étudie en détail l’écologie de cette espèce en Camargue (Bouches-du-Rhône, France) dont Faton ([2000]) présente une synthèse résumée. Des synthèses plus récentes suivent et intègrent la Crau humide voisine (Lambret 2016, Lambret & al. 2016) et proposent des actions de restauration (Lambret & al. 2023). Les larves se développent dans des eaux saumâtres temporaires et s’asséchant à la fin du printemps et au début de l’été (Chelmick & Lambret 2020 in Lambret & al. 2023). Martynov & Martynov (2008) présentent le contexte de l’Ukraine et Martynov (2020) résume les préférences de cette espèce dans ce pays.
L’espèce est régulièrement associée à des habitats temporaires, saumâtres et salins et, très souvent, au Scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus) sur le littoral de l’Atlantique en France, de la Méditerranée, des mers Noire et Caspienne. Toutefois on la trouve aussi sur des habitats steppiques (salés) depuis l’Autriche, la Hongrie à l’Asie centrale et sur le sous-ouest de la Sibérie, voire jusqu’en Mongolie (Deliry [2020]). Dans le Caucase, elle occupe aussi des eaux douces peut s’observer en grand nombre (Kosterin 2015 ; Christian Goyaud, com., 2023). En Corse on la trouve parfois sur de petits plans d’eau douce (Jean-Louis Dommanget, com.) où ils sont peut être en erratisme (Cyrille Deliry, com.). Ce sont parfois de petit habitats en Camargue ou en Crau humide (Bouches-du-Rhône), mais ils peuvent atteindre jusqu’à 69 ha (Lambret 2009).
Les pontes sont principalement observées dans les tiges de Bolboschoenus maritimus ou parfois de Juncus maritimus (Faton & Deliry 2000, Lambret & al. 2009), néanmoins d’autres substrats végétaux sont utilisés (D.Cohez, com.). De manière plus précise, les pontes opèrent de préférence dans les tiges vivantes de Boloboschoenus maritimus et les pousses sèches de Juncus maritimus, voire de Juncus acutus (Lambret & al. 2013, 2015b). On trouve encore des pontes dans les tiges de Schoenoplectus lacustris (Chelmick & Lambret 2020). Les larves se tiennent de manière préférentielle dans la végétation aquatique (Lambret 2016). Les pontes sont sensibles à l’exposition au gel (Lambret & al. 2017), ainsi les œufs sont toujours pondus au-dessus du niveau de l’eau et les tiges dans lesquels ils se trouvent sont inondée et ainsi protégés grâce aux pluies tombées en automne et en hiver. Les œufs se maintiennent pendant la période d’attente hivernale dans l’aérenchyme des hélophytes. Les densités larvaires se trouvent fortement réduites si l’inondation des sites a lieu trop tôt lors de l’année de la ponte (fin de l’été ou début de l’automne) (Chelmick & Lambret 2020). Si l’espèce paraît fortement liée à la présence de Bolboschoenus maritimus, et, à mon avis associée à la présence de Ranunculus baudoti, plante qui désigne certaines caractéristiques de l'habitat qui ne nous sont pas "perceptibles" (com., 2021), dans tous les cas les fleurs blanches facilitent la découverte des sites les plus favorables (com., 2023). Néanmoins les habitats peuvent diverger et comme le montre Desmots (2013) en Vendée se trouver associées à Juncus maritimus en absence de Bolboschoenus. Des apports d’eau douce hivernaux viennent modérer la salinité des habitats au printemps et toutes les stations connues présentent un assèchement estival. Un assèchement trop précoce se traduit par l’arrêt du développement des larves qui meurent. Au moment des émergences l’évaporation ayant opéré, les eaux peuvent atteindre entre 16 et 23 g/l de NaCl (Houard 2021). La qualité saline et l’hydropériode sont donc des éléments importants de l’habitat (com., 2021).
Les larves, en Europe occidentale, se développent dans des eaux stagnantes ensoleillées, milieux saumâtres littoraux dans des régions à faibles précipitations estivales : étangs, lagunes et autres milieux aquatiques littoraux. Elle est connue, notamment en Roumanie, dans des biotopes saumâtres continentaux (Dommanget 1987). Cette espèce est donc liée aux eaux temporaires ou saumâtres (oligohalines) (Grand & Boudot 2006), mais elle tend à fréquenter plus régulièrement les eaux douces dès lors que l’on passe dans la partie orientale de son aire (Kosterin 2015). Ce sont des eaux relativement chaudes et peu profondes qui contribuent à son développement rapide dans les Paléarctique occidental (Schiel & Buchwald 2015). Les larves se développent et grandissent rapidement à mesure que l’eau se réchauffe ce qui les amène à émerger juste avant l’assèchement estival du milieu (Houard 2021). En effet les habitats s’assèchent invariablement en été et dépendent des pluies printanières pour le développement réussi des larves (Chelmick & Lambret 2020).
Les adultes restent généralement vers les sites de reproduction, néanmoins certaines années lors d’explosions démographiques il peuvent se disperser à grande distance (com., 2020). Ainsi des individus – probablement issus de Camargue ou de Crau humide (Bouches-du-Rhône) – se sont-ils dispersés exceptionnellement jusque dans le Vaucluse (Bence & Bence 1989) lors d’une explosion démographique qui a été ressentie dans les alentours de la Camargue jusqu’aux abords de l’étang de Berre (com., 2025). D'autres cas concernent l’Isère et la région lyonnaise (Rhône). Ce type de dispersion reste rare et les meilleures années c’est simplement la Crau voisine qui est envahie. On trouve alors l’espèce sur des eaux douces, des fossés, des mares, étangs ou gravières (com., 2020), mais elle ne s’y reproduit pas (com., 2023).
Fagart (2025) apporte dans le cadre de suivis protocolés des éléments clés concernant l’habitat et la présence de l’espèce : les facteurs en faveur des émergences, basée sur les effectifs d’individus ténéraux sont les plus grandes densités de « plantes-hôtes », la remise automnale en eau plus tardive (ce qui a un impact sur la salinité suite à l’évaporation printanière). Une station favorable une année, peut être défavorable l’année suivante. Ici, je pense possible que la recharge en eau tardive en automne est défavorable à l’installation d’espèces compétitrices, alors que les Lestes attendent, protégés à l’état d’œuf le début du printemps suivant (com., 9 novembre 2025).
En conclusion provisoire (Deliry [2025]), il semble se dégager que la gestion hydraulique pourrait avoir moins d’impact que la bonne gestion raisonnée des stations. Ainsi les stations sous la coupe de protections et de Plans de gestion sont-elles favorisantes. Toutefois le niveau des eaux reste un facteur déterminant pour les effectifs à l’émergence car elle impacte à la fois le taux de compétiteurs qui est augmenté lors de recharges automnales trop précoces et a contrario ne permet pas un développement correct de larves si les assecs les prennent de cours au printemps. Ici, trop d’eau ne permet pas non plus le chargement de la salinité dans les cas de printemps où l’évaporation n’est pas suffisante. En conséquence deux événements limites les émergences : développement larvaire insuffisant s’il n’y a plus d’eau trop tôt et émergences non déclenchées s’il y n’y a pas de salinisation de l’habitat en raison d’un excès d’eau lors de certains printemps. Par ailleurs je retiens que la répétition de saisons fonctionnement défavorables tendent à réduire les scirpaies hôtes des pontes de l’espèce, ainsi que des événements climatiques ponctuels peuvent réduire à presque néant les populations qui sont toutefois résilientes et se restaures au gré des stations d’un un système d’une métapopulation favorable dans le cadre de variation de la diversité des stations.
Phénologie
La période de vol est courte, se situant entre mai et juillet, voire encore en août. Elle est optimale en juin (Deliry [2025]). En Turquie les premiers individus sont signalés dès la fin du mois de mars (Deliry 2017b).
Eversmann (1836) précise que l’espèce vole en juin-juillet en Russie méridionale. Dommanget (1987) annonce les dates optimistes pour les plus tardives, allant de mi mai à septembre. La dernière période me paraît tout à fait exceptionnelle, voire erronée (com., 2022). Jean-Michel Faton (in litt., 16 février 2000) ayant observé des individus matures début mai, pense que les premières émergences peuvent avoir lieu dès la mi-avril. En Turquie, la période de vol commence fin mars et se termine principalement en juin, avec des attardés jusqu’à début août (Deliry 2017b). J’ai indiqué lors de mes premières analyses, que les imagos volaient de la mi mai à la fin août, ce, en fonction de la latitude ou suivant les années selon les conditions météorologiques, le tout accompagné par un pic des observations en juin (Deliry [2020]). Dans les faits, les premiers contacts ont lieu début mai en Corse (Berquier 2016) et Chelmick & Lambret (2020) disent qu’en France les dates extrêmes vont du 18 mai jusqu’au moins la fin du mois de juillet, avec un optimum des émergences début juin sur la façade Atlantique. Elle est donnée de la mi mai à tout début août dans le Plan National (Houard 2021). Fagart (2025) actualise cette question pour la Charente-Maritime et donne les dates extrêmes du 5 mai et du 14 août, avec des pics pour les individus ténéraux au début de la troisième décade de mai, pour les effectifs d’individus matures en fin de la troisième décade de mai et pour le maximum de tandems début de deuxième décade de juin (période 1991-2025, N=1203 données). La période de maturation dure une quinzaine de jours (Lambret 2010) et les imagos vivent jusqu’à 50 jours (Chelmick & Lambret 2020). La date la plus tardive donnée sur OpenObs en France est celle du 27 août 2001 en Vendée citée par F.Arnaboldi (In : Faton [2021]).
Au niveau des localité, la période de vol est très courte. Ainsi au Vigueirat (Bouches-du-Rhône) en 2009, l’espèce a été observée entre le 14 mai et le 7 juillet, avec un net maximum entre fin mai et début juin ; dernière observation le 11 juillet (ONEM [2011]).
| 🔍 - Métamorphose imaginale sur l’exuvie sur un Scirpe maritime séché
©© bysa – Philippe Lambret – Enquête ONEM ([2009]) |
La présence de l’espèce peut être révélée par l’observation de traces de pontes dans les plantes utilisées (notamment chez Bolboschoenus maritimus) (com., 2020).
Comme chez les autres Lestes d’Europe, les œufs passent l’hiver sans éclore (com., 2020). Les œufs éclosent selon Lambret & al. (2017 in Lambret & al. 2023) entre la mi-mars et le début du mois d’avril. Le développement larvaire survient au printemps et il est très rapide puisqu’il ne dure selon Aguesse (1960) que de 8 à 10 semaines ou 50 à 70 jours selon Schiel & Buchwald (2015 in Lambret & al. 2023). Ceci correspond à une durée inférieure à deux mois et demi (com., 2023). Les émergences sont très concentrées puisqu’environ 25% ont été réalisée le 16 mai au Vigueirat, 50% le 19 mai, 75% le 20 mai et la totalité le 27 mai (ONEM [2011]). Ainsi, les émergences sont synchronisées localement, ici, sur les deux premières semaines de mai (Lambret 2010 in Lambret & al. 2023).
Il s’agit d’une « espèce à éclipse » qui fluctue naturellement, phénomène sensible, et, aggravé par les facteurs de menaces généraux (UICN & al. 2017). Les stations semblent bien fonctionner sur un principe de métapopulations et leur occupation ou production peut clairement fluctuer d’une année à l’autre (Deliry [2020]). La salinité ou la végétation ne semblent pas avoir d’impact majeur sur la densité des populations larvaires, par contre l’inondation tardive des sites en automne ou en hiver, paraît favoriser les plus fortes densités. Il en est de même pour la plus faible surface des sites. Notons par ailleurs que la dimension des adultes est supérieure lorsque les eaux sont plus profondes (probablement parce que plus froides). Les variations connues des populations chez cette espèce doivent être corrélées avec les facteurs précédents. En conséquence les mises en eau trop précoces des sites est défavorable au développement de l’espèce (Lambret & al. 2023). Les fluctuations sont dites « extrêmes » d’une année à l’autre et l’origine de cette instabilité est la question posée (Roger 2025) et les méthodes mathématiques ne paraissent pas probantes pour apporter une réponse. Selon l’autrice, la gestion hydraulique n’agirait pas ou son impact n’est pas mesurable, toutefois les sites à Plan de gestion (Valat, Vigueirat) et protégés permette son maintien sur fond de fluctuations. Toutefois l’origine des fluctuations n’est pas clairement exprimée. Mon hypothèse serait à ce niveau que cette espèce est sensible à des événements ponctuels, réguliers en dehors des sites non gérés, alors que la gestion raisonnée des sites limite ce type d’événements (com., 9 novembre 2025). Fagart (2025) souligne que s’il s’agit d’une espèce aux populations fluctuantes, elle est sensible aux événements défavorables comme l’Ouragan Martin de 1999, mais elle est aussi résiliente, ce qui est assez proche de mon hypothèse précédente. L’auteur souligne ici encore, l’importance des espaces protégés foncièrement. De même les effectifs montrent au niveau des stations des fluctuations inter-annuelles très fortes des effectifs ainsi qu’une phénologie fluctuante (Message & Ratière 2025). Ainsi les émergences ont-elles été signalées dès le 7 mai en 2020, le 9 mai en 2012, régulièrement entre le 12 et le 17 mai (8 années) ainsi que sur des dates alors tardives, prises entre le 26 et le 29 mai en 2016, 2021, 2014 et 2013.
| 🔍 - © Yoan Braud - Bouches-du-Rhône (France) le 30 mai 2005 Cette illustration est une des première à avoir intégré cet espace odonatologique des Histoires Naturelles, avec l'autorisation, appréciée de son auteur, Yoan Braud |
Notes de biologie
Cette espèce est parasité au niveau des ailes par les Arabis (Forcipomyia paludis), de même que 60 autres espèces d’Odonates sont connues pour être parasités par ce petit insecte de l’ordre des Diptères (Martens 2012).
Après des émergences massives, l’espèce peut se disperser et se retrouver loin de leur site de reproduction le plus proche (Kuhn 1998, Marinov 2007) ; on estime par exemple à 300 km le cas d’un mâle et une femelle observés en Espagne en juin 2018 (Frutos Cuadrado & al. 2019). Ces valeurs sont similaires à celles des observations faites très exceptionnellement vers Lyon (Rhône) (300 km) ou en Isère (290 km) rapportées plus haut (com., 2023).
En termes de reproduction, l’accouplement dure une quinzaine de minutes, la ponte se faisant en tandem dans les secteurs abrités du vent (Houard 2021).
Menaces et préservation
Nombre de ses habitats côtiers subissant la pression moderne par artificialisation du littoral sont menacés. Ainsi l’espèce est classée En Danger (EN) sur les Listes Rouges au niveau de l’Union européenne (2010), ainsi qu’en France (UICN & al. 2016). Les stations les plus remarquables en Europe occidentale sont le Coto Doñana en Espagne, ainsi qu’en France, le Marais du Vigueirat (Crau humide) et la Tour du Valat en (Camargue) dans les Bouches-du-Rhône (Chelmick & Lambret 2020). La pérennité des stations de la Tour du Valat, bien documentée depuis les années 1950 est à souligner. Malgré des fluctuations inter-annuelles, les populations restent fidèles à ce Domaine préservé et il est donc essentiel pour le maintien de l’espèce dans le Midi de la France (Deliry [2025]). Dommanget (1987) soulignait déjà pour la France, que les prélèvements lorsqu’ils sont nécessaires doivent être limités au strict minimum et la Société française d’Odonatologie classait cette espèce, à suivi prioritaire. Les populations très fragiles du littoral méditerranéen nécessitent selon Faton & Deliry (2000), un plan de conservation. L’Observatoire Naturaliste des Écosystèmes Méditerranéens (ONEM) lance dès 2008, une enquête clôturée depuis. En parallèle, Philippe Lambret, met en place en 2009 une enquête nationale qui est organisée dans le cadre du PNAO (Dupont 2010, Lambret & al. 2010). Elle est intégrée aux Plans nationaux (PNAO 2010-2015, PNAL 2020-2030) et l’objet de plusieurs séminaires (3 mars 2014, [https://libellules.pnaopie.fr/wp-content/uploads/2025/11/2025_PNALib_GTLesmac_Webinaire_presentations_061125.pdf 6 novembre 2025pdf). La Liste Rouge française précise que l’espèce est menacée par la reconversion de ses habitats en bassins d’affinage pour la conchyliculture (notamment sur la côte atlantique), la réutilisation des anciennes salines, l’artificialisation du littoral et les modifications inadaptées de la gestion des eaux (UICN & al. 2016).
La démoustication par l’entremise du Bti (Bacillus thuringiensis israelensis) conduit à la disparition collatérale des resources alimentaires de larves de ce leste, comme les Chironomes ou les Cladocères (UICN & al. 2017). J’ajoute que la gestion hydraulique des salins vient altérer (ou a contrario favoriser), ainsi que la mise en « culture » des anciens bassins jusqu’alors délaissés sont des sources majeures de menaces pour le Leste à grands stigmas (Deliry [2023]).
Illustrations
| 🔍 - ©© bysa - Florent Figon - Île de Noirmoutiers (Vendée, France, le 2 juin 2018 - Flickr |
| 🔍 - ©© bync - Luca Boscain - Roumanie le 14 juin 2014 - ♀ - iNaturalist |
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| 🔍 - ©© bysa - Philippe Lambret - ♀ mature - Enquête ONEM |
| 🔍 - ©© byncsa – Jean-Michel Faton Couple sur des Scirpes maritimes dans la réserve de la Tour du Valat en Camargue en 2009 (Bouches-du-Rhône - France) |
| 🔍 - ©© byncsa - Jean-Michel Faton - France, Camargue en 2009 |
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Communiqués, notules et Évenements (Liste)
- 26 août 2012 - Lestes macrostigma en Isère en 2012 - Communiqué du GRPLS, 26 août 2012 (Archives)
- 28 mai 2024 – Thalassalestes macrostigma en bon nombre sur la façade Atlantique en 2024 - Histoires Naturelles Ⓑlog
- 24 mai 2023 - Le Leste à grands stigmas va-t-il survivre à 2022 ? - Odonates du Monde (online)
- 5 et 6 novembre 2025 - Bouches-du-Rhône - Groupe Lestes macrostigma : 2èmes rencontres nationales à la Tour du Valat → PDF
Notes
- ↑ On trouve encore Orembourg (Deliry [2008]).
- ↑ Lestes virentis de Charpentier, 1840 [syn. : Dupont 2010] n'existe pas chez l'auteur (invention) sinon comme désinence sous Agrion virentis (p.142) pour Chalcolestes viridis, ce taxonyme n'existe pas ainsi présenté (Deliry [2020]).

