Voir la source de Leucorrhinia albifrons

{{Leucorrhiniidae}}

= ''[[Leucorrhinia]] albifrons'' (Burmeister, 1839) =
{{Burmeister1839}}
{{LT}} - {{AP}}
* ''Libellula albifrons'' Burmeister, 1839
* '''''Leucorrhinia albifrons'' (Burmeister, 1839)'''
** ''Libellula leucorhinus'' de Charpentier, 1840
** ''Libellula aurata'' Prueffer, 1923
** ''Leucorhinia polimaculata'' Belyshev, 1955
** ''Leucorrhinia obensis'' Belyshev, 1973
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Leucorrhine à front blanc - (anglais) Dark Whiteface - (ukrainien) Левкоринія білолоба
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'''NT''' 2024 Europe

[[Fichier:Leualbdegrange.png|center|800px]]
{{C}}Les trois ''Leucorrhinia albifrons'' des étangs de la Beunaz (Haute-Savoie, [[France]] le 12 juillet1970<br>
Photographie - © Cyrille Deliry - (collection Degrange - Muséum de Grenoble n°13487{{Cend}}

== {{DES}} ==
La lèvre, noire au milieu est blanche des deux côtés. Les appendices abdominaux supérieurs des {{m}} sont blanc vers la pointe. Ils sont blancs aussi chez les {{f}}. Les spécimens mesurent 37-41 mm de long et les ailes, 28-31 mm ([2025]).

== {{REP}} ==
* [[Suisse]] - '''CR''' 2021 - Se trouvait sur des marais tourbeux sur le Plateau, dans les cantons de Zurich et Thurgovie (Ris 1885, 1897 ''in'' Monnerat 2023), une citation dans la vallée de Joux (McLachlan 1899 ''in'' Monnerat 2023), dans la plaine de l'Orbe dans le Canton de Vaud (de Beaumont 1941 ''in'' Monnerat 2023), ainsi que sur des plans d'eau pauvres en nutriments associés à des circulations phréatiques de la nappe sur les plan d'eau de Finges dans le Valais (Ris 1885 ''in'' Monnerat 2023 ; toujours présente), dans les bras morts de l'Aar dans le Seeland (Robert 1958 et Brochard 2018 ''in'' Monnerat 2023). Si elle ne s'est maintenue que sur deux localités jusqu'aux années 1990 (Bois de Finges et Plaine de l'Orbe), elle a été trouvée sur de nouvelles localités dès les années 2000 dont une découverte vers Genève dès le début des années 2000 et quatre nouvelles, éparses, dès les années 2010 et cette progression est plus ou moins associée à des populations connues en [[France]] voisine (Monnerat 2023). Une des espèces les plus rares de [[Suisse]] avec 6 à 7 populations, isolées les unes des autres, en [[Suisse]], ainsi qu'un certain erratisme, y compris sur des sites historiques après un demi-siècle d'absence vers Berne et Zurich (Monnerat 2023).
* [[Pays-Bas]] - L'espèce a été revue dans ce pays en 2005 après plusieurs décennies d'absence (De Boer & Wasscher 2006 ''in'' Monnerat 2023) et s'est bien installée (Manger 2019 ''in'' Monnerat 2023).
* [[Allemagne]] - Pour partie de retour ou en augmentation sur certaines localités, mais en déclin en Bavière (Monnerat 2023).
* [[Autriche]] (Monnerat 2023).
* {{Fra}} - [[Haute-Savoie]] (photo : Cyrille Deliry, col. Degrange [1970]). Stations méridionales sur la façade Atlantique, en [[Isère]] et en [[Savoie]]. Elle apparaît comme nouvelle dans la Vallée de la Loire en 2017 (Monnerat 2023).
* [[Russie]] - Depuis l'ouest aux montagnes de l'Altaï (Monnerat 2023).
* [[Ukraine]] (menacée, disparue pour l'essentiel : connue autrefois dans les régions de Volhynie et de Kiev, découverte récemment sur une localité en [[Crimée]] : [2025]).

Paléarctique, depuis l'ouest et le nord de l'Europe aux montagnes de l'Altaï en [[Russie]]. Elle est en situation méridionale sur la façade Atlantique en [[France]], l'[[Isère]] et la [[Savoie]], le Canton du Valais en [[Suisse]] jusqu'au sud de l'[[Autriche]], elle ne descend pas en [[Italie]] et en [[Slovénie]] (Monnerat 2023).

== {{FRA}} ==
{{Work}}
* [[Lorraine]] - Cette espèce était signalée au XIX{{eme}} siècle dans les tourbières des Vosges du Nord. Elle a été redécouverte en 2019 dans le département des [[Vosges]], sur une localité pérenne (Morante & Moratin 2022).

{{ong}}
== {{HAB}} ==
Espèce exigeante, spécialisée dans les plans d'eau naturels aux eaux claires, oligotrophes à mésotrophes, voire dystrophes, souvent peu profonds et dépourvus de Poissons, dans un environnement généralement forestier. La végétation des berges et les herbiers aquatiques y sont développés. Plans d'eau de marais tourbeux, étangs, petits lacs avec circulation souterraines (cf. phréatiques). En [[Suisse]] ce sont des [eaux associées] à des marais tourbeux qui étaient et sont occupées (Monnerat 2023). Elle présente des capacités de dispersion et de colonisation de l'ordre de plusieurs dizaines voire supérieure à une centaine de kilomètre, s'étant installée sur des plans d'eau créés après 1990 en [[Suisse]]. La revitalisation de nouveaux habitats apparaît comme essentielle pour maintenir l'espèce dans ce pays (Monnerat 2023). Cet auteur donne une description détaillées et illustrées de photographies des 6 ou 7 stations occupées en [[Suisse]]. L'espèce a été observée à 2530 m d'altitude, en erratisme en 2015, vers Zermatt ([[Suisse]]), dans un contexte météorologique exceptionnel (année la plus chaude dans ce pays) (Monnerat 2023). Les altitudes record de populations reproductrices sont de 1150 m à Lamoura ([[Jura]], [[France]]), 952 m à St Paul-en-Chablais ([[Haute-Savoie]], [[France]] : désormais non occupée [2023]). Une population réputée présente à 1390 m dans le nord-ouest de la Carinthie ([[Autriche]]) relève d'une erreur probable. Ainsi la population installée à Lauenen dans l'Oberland bernois ([[Suisse]]) située à 1379 m est à ce jour la plus élevée d'Europe et pourrait être associée au réchauffement climatique. L'espèce a même été observée à 1668 m d'altitude en [[Suisse]] sur un habitat favorable, néanmoins dont l'installation est limitée par la présence de Poissons (Monnerat 2023). Les observations en [[Suisse]] rendent compte de colonisation de sites nouvellement créés, selon les cas, après 5 à 10 ans après leur revitalisation, avec des similitudes connues pour l'[[Allemagne]] : végétation plutôt pionnière considérée. Si l'espèce fréquente en erratisme des localités situées à quelques kilomètres des précédentes, la présence de Poissons ou l'absence de milieu forestier semble expliquer la non installation (Monnerat 2023).<br>
En [[Ukraine]] l'espèce était connue dans des forêts de Pins, dans des eaux stagnantes oligotrophes où les {{f}} ont été observées pondant dans les tourbières ou les eaux proches dans la mesure où elles sont limpides, les adultes se tenant près de l'eau, parfois dans les clairières ([2025]).
{{on}}
'''Résumé''' - Deux types principaux d'habitats sont occupés par cette espèce dans l'Est de la [[France]] et en Europe centrale des eaux relativement oligotrophes et limpides : des plans d'eau associés à des marais tourbeux et des étangs de vallées alluviales associés à des circulations phréatiques. Elle se reproduction généralement à des altitudes modérés, atteignant volontiers toutefois la cote des 1000 m environ, elle se trouve à l'altitude record de 1379 m en [[Suisse]] et a pu être observée en erratisme jusqu'à 2530 m vers Zermatt ([[Suisse]]). Elle affectionne de tels habitats dans des stades post-pionniers dès lors qu'ils ne sont pas empoissonnés et qu'ils se trouvent dans un contexte forestier. En [[France]] occidentale, l'espèce occupe des habitats naturels, sans Poissons, connus sous le nom de "lagunes" qui sont des cuvettes relativement circulaires formées dans un contexte péri-glaciaire, notamment dans les sables de l'[[Aquitaine]] [2023].
{{off}}
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== {{REF}} ==
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== {{LINKS}} ==
> [https://www.xlandes-info.fr/portfolios/portfolio/une-libellule-des-lagunes-landaises-dans-le-viseur-des-cameras-darte Une Libellule des lagunes landaises dans le viseur des caméra d'Arte (L.Testemalle)]<br>

== {{GEN}} ==
<i>{{Leucorrhinia}}</i>