Voir la source de Aeshna cyanea

{{Aeshninae}}
{{Work}}
= ''[[Aeshna]] cyanea'' (Müller, 1764) =
* ''Libellula aenea'' Sulzer, 1761 (''nec'' Linnaeus, 1758)
----
{{Muller1764}}
{{LT}} - {{AP}}
* ''Libellula cyanea'' Müller, 1764
* '''''Aeshna cyanea'' (Müller, 1764)''' {{CO}} {{Cp}}
----
* ''Libellula anguis'' Harris, 1780
* ''Aeschna maculatissima'' Latreille, 1805
* ''Libellula varia'' Shaw, 1806 (''nec'' Gmelin, 1788)
* ''Aeshna juncea'' de Charpentier, 1840 (''nec'' Linnaeus, 1758)
* ''Aeschna cyanea bicellulata'' Görtier, 1948
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Æschne bleu, Æschne bleu et vert
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LC Europe

{{P|Aescyavalette.jpg|© Laurent Valette}}

== {{LTAX}} ==
* ''Aeschna (cyanea, maculatissima)'' [Quetelet 1841 ; de Selys Longchamps 1845 : ''Aeschna / Aeshna'' : {{AV}})]

== {{SPV}} ==
''[[Aeshna vercanica]]''

== {{COM}} ==
J'établi la correspondance de la ''Libellula aenea'' de Sulzer (1761) avec cette espèce (''com.,'' 23 septembre 2023) et je crois l'avoir déjà fait autrefois (voir mes archives {{AP}}).<br>
En termes de proximité génétique, cette espèce est selon Schneider & al. (2015) plus proche génétiquement d{{'}}''[[Aeshna juncea]]'' et ''[[Aeshna subarctica]]'' que d{{'}}''[[Aeshna vercanica]]''.

== {{REP}} ==
{{Thumb|Aescyafr.jpg|{{Deliry}} - Densité des données en [[France]], adapté du site de la [[SfO]]}}
Eurosibérienne à expansion méditerranéenne ([2019]).
* {{Fra}} (ill. : Hoefnagel 1575 ; ill. et signalée à Réaumur ([[Vendée]] : p.422) : de Réaumur 1742 ; ''maculatissima'' : environs de [[Paris]] : Latreille 1805 ; Salève, [[Haute-Savoie]] : Pittard 1899).
* [[Grande-Bretagne]] (ill. : Muffet 1589-90).
* [[Allemagne]] (ill. : {{RvR}} 1749).
* [[Suisse]] (ill. ''aenea'' : Sulzer 1761).
* [[Russie]] ([2019]).
* [[Turquie]] ([2019]).

{{V}}Il s’agit d’une des espèces du genre, les plus communes. Ensemble de l’Europe jusqu’au sud de la Scandinavie et de la [[Russie]], elle manque dans une partie des Balkans. Très localisée en Afrique du Nord. Confirmée en Turquie ([2019]).{{eV}}

== {{FRA}} ==
{{Thumb|Aescyara.jpg|© [[GRPLS|Groupe ''Sympetrum'']]}}Elle est présente partout en [[France]], [[Corse]] comprise. Stable ([2019]).
* [[Rhône-Alpes]] - LC 2013 - Assez commune à commune (37,8% des communes), en augmentation. Salève, [[Haute-Savoie]] (Pittard 1899), 1901 à Chamonix ([[Haute-Savoie]], R.W.Loyd), années 1920 à Bossey ([[Haute-Savoie]], E.B.Ashby), 1927 dans le [[Rhône]] (Riel), 1956 à Chamrousse ([[Isère]], C.Degrange) (Deliry 2008). Assez commune dans l'[[Ain]] et la [[Loire]] ([2006]). Elle est moins fréquente en [[Ardèche]] que dans les autres départements de la région, mais elle est particulièrement fréquente en [[Haute-Savoie]] et dans le [[Rhône]] notamment ([2019]).

{{Pv|Aescyafr.png|{{Deliry}}<br>{{Carto2022}}}}

{{P|Aescya.jpg|{{Guérin}} - Grenoble ([[Isère]], [[France]]) le 24 octobre 2013}}

== {{HAB}} ==
Se reproduit dans des eaux généralement stagnantes et de petite dimension, ombragée ou non : fossés, gouilles, mares, bassins, réservoirs, rives marécageuses des étangs et des lacs, etc. Parfois ruisseaux lents ou bras morts. Pionnière, elle peut se développer dans des sites parfois inférieurs au m{{2}}, comme les bassins de jardins et résiste à la dessiccation pendant plusieurs semaines. Les adultes très vagabonds s’éloignent des milieux aquatiques et se rendent presque partout (clairières, chemins forestiers, jardins et jusque près ou dans les habitations). Ils sont ainsi très nombreux dans la région lyonnaise et les effectifs de cette espèce pourraient être extrêmement importants (D.Grand, ''com. or.'') ([2019]). Emergences observées en Isère à 1880 m d’altitude ([2019]), donnée en Suisse jusqu’à 2065 m (Desbordes 1995). Elle atteint la côte des 2200 m finalement dans la région Rhône-Alpes, mais l’essentiel des données se trouve sous 1600 m et la majorité sous 500 m d’altitude. Elle occupe des milieux stagnants dans la région de toute dimension, depuis des étangs à des marécages. Elle est fréquemment contacté en dehors des milieux humides en déplacement le long des lisières ou dans les chemins forestiers ([2019]).<br>
T.Williamson (''in litt.'' du 31 janvier 2000, odonata-fr) souligne la capacité des larves de cette espèce a trouver refuge, par exemple dans des buches de bois, afin de résister à l'assèchement de ses habitats aquatiques.

== {{PHE}} ==
L'espèce est soumise à enquête de naturalistes de [[Belgique]] qui sont invités à noter les premières observations de cette espèce (Quetelet 1841, de Selys Longchamps 1845).<br>
Vole de fin mai à décembre. Généralement de juin à octobre. Elle vole en [[Rhône-Alpes]] de fin mai à décembre ([2019]).

{{P|Aescyapheno.jpg|© [[GRPLS|Groupe ''Sympetrum'']] - Phénologie rhônalpine ([[France]])}}

{{Pv|Aescyalarve.jpeg|© Jean-Michel Faton - Mare des Ramières, Drôme, France le 4 septembre 2005}}

== {{REF}} ==
{{AguesseTestard1968}}
{{Charpentier1840}}
{{Réaumur1742}}
{{Selys1845}}
{{Desbordes1995}}
{{D&S1964}}
{{D&S1974}}
{{DeliryRef|2000, 2006}}
{{Deliry2008}}
{{DeliryRef|2019, 2023}}
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{{Harris1780}}
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{{Sulzer1761}}
{{Quetelet1841}}

== {{GEN}} ==
<i>{{Aeshna}}</i>