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'''Sous-genres'''
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* 1889 - De Selys Longchamps (1889) décrit ce sous ''Paleophlebia'', or, celui-ci est presque synchrone, mais pré-occupé par le même nom donné par Brauer (1889), la même année pour un genre [[fossile]].
* 1903 - En conséquence Calvert propose ''Epiophlebia'' comme nouveau nom (''nom.nov.'') ([2022]).
* 1906 - Handlirsch 1906 fait de même avec ''Neopaleophlebia'' (''nom.nov.'') ce qui crée finalement un synonyme, postérieur dans le temps ([2022]).
 
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* ''Epiophlebia (Epiophlebia)'' Calvert, 1903 [Carle 2012]
* ''Epiophlebia (Epiophlebia)'' Calvert, 1903 [Carle 2012]
* ''Epiophlebia (Rheoepiophlebia)'' Carle, 2012
* ''Epiophlebia (Rheoepiophlebia)'' Carle, 2012


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Selon Carle (2012), ce genre a été d'abord placé dans les [[Zygoptères]] (Selys Longchamps 1889, Needham 1903, Tillyard 1914, 1917), les [[Anisoptères]] (Needham 1930, Lew 1933) ou placé dans le groupe artificiel des "''[[Anisozygoptera]]''" (Handlirsch 1906, Tillyard 1929, Tillyard & Fraser 1940) accompagné de plusieurs taxons fossiles du Jurassique.<br>
Selon Carle (2012), ce genre a été d'abord placé dans les [[Zygoptères]] (Selys Longchamps 1889, Needham 1903, Tillyard 1914, 1917), les [[Anisoptères]] (Needham 1930, Lew 1933) ou placé dans le groupe artificiel des "''[[Anisozygoptera]]''" (Handlirsch 1906, Tillyard 1929, Tillyard & Fraser 1940) accompagné de plusieurs taxons fossiles du Jurassique.<br>
Les espèces de ce genre particulier ne sont connues qu'en Asie en petites populations relictuelles connues au Népal, au Bouthan, en Inde, au Vietnam, en Chine et en Corée du Nord (Büsse & Ware 2022).<br>
Les espèces de ce genre particulier ne sont connues qu'en Asie en petites populations relictuelles connues au Népal, au Bouthan, en Inde, au Vietnam, en Chine et en Corée du Nord (Büsse & Ware 2022).<br>
Büsse & Ware (2022) disent que les espèces de ce genre sont bien reconnaissables sur le terrain à leurs couleurs voyantes rayées noir et jaune, leur vol caractéristique qui est lent et mal coordonné, semblant onduler, leur corps type anisoptère et leurs ailes type zygoptère. Leurs larves ressemblent à celles des [[Anisoptères]], avec une chambre rectale permettant la respiration. Par contre leur déplacement par propulsion connue chez les [[Anisoptères]] n'a jamais été observé ainsi. Ces larves ressemblent assez étroitement à celles de ''[[Gomphidae]]'' ou ''[[Petaluridae]]'' et elles ont même été, un moment, identifiées comme des larves de ''[[Gomphidae]]'' notamment par Needham (1930).<br>
Büsse & Ware (2022) disent que les espèces de ce genre sont bien reconnaissables sur le terrain à leurs couleurs voyantes rayées noir et jaune, leur vol caractéristique qui est lent et mal coordonné, semblant onduler, leur corps type anisoptère et leurs ailes type zygoptère. Leurs larves ressemblent à celles des [[Anisoptères]], avec une chambre rectale permettant la respiration. Par contre leur déplacement par propulsion connue chez les [[Anisoptères]] n'a jamais été observé ainsi. Ces larves ressemblent assez étroitement à celles de ''[[Gomphidae]]'' ou ''[[Petaluridae]]'' et elles ont même été, un moment, identifiées comme des larves de ''[[Gomphidae]]'' notamment par Needham (1930).<br>
Alors que les ancêtres des espèces actuelles étaient probablement bien répartis au Mésozoïque (ère Secondaire) sur le continent pré-asiatique, nos espèces ont des aires de répartitions restreintes à de petites zones de l'Asie : ''[[Epiophlebia superstes]]'' au Japon, ''[[Epiophlebia laidlawi]]'' au Népal, en Inde, au Bouthan et au Vietnam (ainsi qu'en Chine sous ''[[Epiophlebia diana]]'', désormais confondue) et ''[[Epiophlebia sinensis]]'' se trouve en Chine et en Corée du Nord.<br>
<strike>Alors que les ancêtres des espèces actuelles étaient probablement bien répartis au Mésozoïque (ère Secondaire) sur le continent pré-asiatique</strike>, nos espèces ont des aires de répartitions restreintes à de petites zones de l'Asie : ''[[Epiophlebia superstes]]'' au Japon, ''[[Epiophlebia laidlawi]]'' au Népal, en Inde, au Bouthan et au Vietnam (ainsi qu'en Chine sous ''[[Epiophlebia diana]]'', désormais confondue) et ''[[Epiophlebia sinensis]]'' se trouve en Chine et en Corée du Nord (Busse & Ware 2022). L'introduction de ce passage sur les espèces [[fossiles]] ne tient pas ou doit être révisée dans la mesure où j'ai écarté, à peu près comme Nel & al. (1993) d'ailleurs l'essentiel des espèces fossiles d{{'}}''[[Anisozygoptera]]'' en 2022.<br>
 
== {{HAB}} ==
Les espèces d{{'}}''Epiophlebia'' préfèrent des ruisseaux de montagne froids avec des températures de 4 à 5°C en hiver et 16 à 17°C en été (valeurs connues pour ''[[Epiophlebia superstes]]'' selon Tubaru 1984) situés dans une gamme d'altitudes allant de 1300 à 3000 m (''recte hic contra'' Brockhaus & Hartmann 2009). Ce sont donc des espèces sténoèces d'habitats froids comme des refuges glaciaires (Büsse & Ware 2022).
Les espèces d{{'}}''Epiophlebia'' préfèrent des ruisseaux de montagne froids avec des températures de 4 à 5°C en hiver et 16 à 17°C en été (valeurs connues pour ''[[Epiophlebia superstes]]'' selon Tubaru 1984) situés dans une gamme d'altitudes allant de 1300 à 3000 m (''recte hic contra'' Brockhaus & Hartmann 2009). Ce sont donc des espèces sténoèces d'habitats froids comme des refuges glaciaires (Büsse & Ware 2022).


{{BIO}} - La capture d'imagos paraît très rare, probablement en raison d'une période de vol très courte, de l'isolement des habitats occupés et de modes de vie atypiques. Il est montré (au moins chez ''[[Epiophlebia superstes]]'') que les larves entament une période de vie terrestre précédant l'émergence et pouvant aller jusqu'à 5 mois. Les larves émettent une stridulation provoquées par des adaptations spécifiques de l'abdomen. Leur fonction est inconnue (Carle 2012).
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La capture d'imagos paraît très rare, probablement en raison d'une période de vol très courte, de l'isolement des habitats occupés et de modes de vie atypiques. Il est montré (au moins chez ''[[Epiophlebia superstes]]'') que les larves entament une période de vie terrestre précédant l'émergence et pouvant aller jusqu'à 5 mois. Les larves émettent une stridulation provoquées par des adaptations spécifiques de l'abdomen. Leur fonction est inconnue (Carle 2012).
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Deliry C. [2025] – Epiophlebia - In : Odonates du Monde (Histoires Naturelles) (2004-[2025]) – Version 59780 du 08.07.2025. – odonates.net

Odonata > Epiproctophora > Anisozygoptera > Epiophlebiines > Epiophlebioidea > Epiophlebiidae

Epiophlebia Calvert, 1903

  • Palaeophlebia de Selys Longchamps, 1889 (nec Brauer, 1889 Ŧ)

Calvert 1903 - [A préciser !]
Type - Palaeophlebia superstes de Selys Longchamps, 1889

  • Epiophlebia Calvert, 1903 (nom.nov.)

  • Neopalaeophlebia Handlirsch, 1906 (nom.nov.)

Espèces

Epiophlebia, Epiophlebia diana (→ Epiophlebia laidlawi diana), Epiophlebia laidlawi, Epiophlebia laidlawi daliensis (→ Epiophlebia dianaEpiophlebia laidlawi diana), Epiophlebia sinensis (nom. dubium), Epiophlebia superstes

Commentaires

  • 1889 - De Selys Longchamps (1889) décrit ce sous Paleophlebia, or, celui-ci est presque synchrone, mais pré-occupé par le même nom donné par Brauer (1889), la même année pour un genre fossile.
  • 1903 - En conséquence Calvert propose Epiophlebia comme nouveau nom (nom.nov.) ([2022]).
  • 1906 - Handlirsch 1906 fait de même avec Neopaleophlebia (nom.nov.) ce qui crée finalement un synonyme, postérieur dans le temps ([2022]).

Sous-genres proposés par Carle (2012)

  • Epiophlebia (Epiophlebia) Calvert, 1903 [Carle 2012]
  • Epiophlebia (Rheoepiophlebia) Carle, 2012

Compléments

Larves d'Epiophlebia superstes, E.laidlawi et E.diana. Détails des différentes parties. - Source : © Carle (2012) - Il convient de souligner que si la clé de Carle (2012) propose des critères pour distinguer les trois taxons, le dernier ayant été fondu depuis dans le second, les ressemblances restent très importantes et on est en droit d'envisager qu'il n'y a en définitive qu'une seule espèce d'Epiophlebia vivant depuis le Japon à l'Himalaya [2022] 🔍

Selon Carle (2012), ce genre a été d'abord placé dans les Zygoptères (Selys Longchamps 1889, Needham 1903, Tillyard 1914, 1917), les Anisoptères (Needham 1930, Lew 1933) ou placé dans le groupe artificiel des "Anisozygoptera" (Handlirsch 1906, Tillyard 1929, Tillyard & Fraser 1940) accompagné de plusieurs taxons fossiles du Jurassique.
Les espèces de ce genre particulier ne sont connues qu'en Asie en petites populations relictuelles connues au Népal, au Bouthan, en Inde, au Vietnam, en Chine et en Corée du Nord (Büsse & Ware 2022).
Büsse & Ware (2022) disent que les espèces de ce genre sont bien reconnaissables sur le terrain à leurs couleurs voyantes rayées noir et jaune, leur vol caractéristique qui est lent et mal coordonné, semblant onduler, leur corps type anisoptère et leurs ailes type zygoptère. Leurs larves ressemblent à celles des Anisoptères, avec une chambre rectale permettant la respiration. Par contre leur déplacement par propulsion connue chez les Anisoptères n'a jamais été observé ainsi. Ces larves ressemblent assez étroitement à celles de Gomphidae ou Petaluridae et elles ont même été, un moment, identifiées comme des larves de Gomphidae notamment par Needham (1930).
Alors que les ancêtres des espèces actuelles étaient probablement bien répartis au Mésozoïque (ère Secondaire) sur le continent pré-asiatique, nos espèces ont des aires de répartitions restreintes à de petites zones de l'Asie : Epiophlebia superstes au Japon, Epiophlebia laidlawi au Népal, en Inde, au Bouthan et au Vietnam (ainsi qu'en Chine sous Epiophlebia diana, désormais confondue) et Epiophlebia sinensis se trouve en Chine et en Corée du Nord (Busse & Ware 2022). L'introduction de ce passage sur les espèces fossiles ne tient pas ou doit être révisée dans la mesure où j'ai écarté, à peu près comme Nel & al. (1993) d'ailleurs l'essentiel des espèces fossiles d'Anisozygoptera en 2022.

Habitats

Les espèces d'Epiophlebia préfèrent des ruisseaux de montagne froids avec des températures de 4 à 5°C en hiver et 16 à 17°C en été (valeurs connues pour Epiophlebia superstes selon Tubaru 1984) situés dans une gamme d'altitudes allant de 1300 à 3000 m (recte hic contra Brockhaus & Hartmann 2009). Ce sont donc des espèces sténoèces d'habitats froids comme des refuges glaciaires (Büsse & Ware 2022).

Notes de biologie

La capture d'imagos paraît très rare, probablement en raison d'une période de vol très courte, de l'isolement des habitats occupés et de modes de vie atypiques. Il est montré (au moins chez Epiophlebia superstes) que les larves entament une période de vie terrestre précédant l'émergence et pouvant aller jusqu'à 5 mois. Les larves émettent une stridulation provoquées par des adaptations spécifiques de l'abdomen. Leur fonction est inconnue (Carle 2012).

Références

Brockhaus T. & Hartmann A. 2009 - New records of Epiophlebia laidlawi Tillyard in Bhutan, with notes on its biology, ecology, distribution, biogeography and threat status (Anisozygoptera : Epiophlebiidae). - Odonatologica, 38 : 203–215. - BiB
Büsse S. & Ware J.L. 2022 - Taxonomic note on the species status of Epiophlebia diana (Insecta, Odonata, Epiophlebiidae), including remarks on biogeography and possible species distribution. - ZooKeys, 1127 : 79-90. - BiB
Carle F.L. 2012 - A new Epiophlebia (Odonata: Epiophlebioidea) from China with a review of epiophlebian taxonomy, life history, and biogeography. - Arthropod Systematics & Phylogeny, 70 (2) : 75-83. - PDF LINK
de Selys Longchamps E. 1889 - Palaeophlebia, nouvelle légion de Caloptérygines, suivi de la description d’une nouvelle Gomphine du Japon : Tachopteryx pryeri. - Comptes Rendus de la Société Entomologique de Belgique, 3 : 153-154.
Deliry C. [2022] - Odonates du Monde. - Histoires Naturelles (2004-2025). - odonates.net
Handlirsch A. 1906-08 - Die Fossilen Insekten und die Phylogenie der Rezenten Formen, parts I-IV. - Ein Handbuch fur Palaontologen und Zoologen : 1-640. - ONLINE
Lew G.T. 1933 - Head characters of the Odonata with special reference to the development of the compound eyes. - Entomologica Americana, 14 (2) : 41-96.
Needham J.G. 1903 - A genealogic study of the dragonfly wing venation. - Proceedings of the United States National Museum, 26 : 703–764.
Needham J.G. 1930 - A manual of the dragonflies of China : a monographic study of Chinese Odonata. - Zoologia sinica, (Series A : Invertebrate of China, vol. II, fasc.1), Fan Memorial Institute of Biology, Peking : 399 pp.
Tillyard R.J. 1914 - On some problems concerning the development of the wing venation of the Odonata. - Proceedings of the Linnaean Society New South Wales, 39 (1) : 163 – 216.
Tillyard R.J. 1917 - The biology of Dragonflies. - Cambridge, univ. press : 396 pp. - PDF LINK
Tillyard R.J. 1925 - The British Liassic Dragonflies (Odonata). - London, British Museum of Natural History, Fossil Insects, 1 : 38 pp.
Tillyard R.J. & Fraser F.C. 1940 - A reclassification of the order Odonata, based on some new interpretations of the venation of the dragonfly wing. Parts I, II, III. - Australian Zoologist, 9 (2) : 125-169, 9 (3) : 195-221, 9 (4) : 359-396.
Tabaru N. 1984 - Larval development of Epiophlebia superstes in Kyushu. - Tombo, 27 : 27–31.